Quoi de n’oeuf – août 2022


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Pic à dos noir (photo: Mark Duchene)

COVID-19: L’équipe de l’Atlas tient à rappeler à tous les atlasseurs de s’informer des dernières conditions reliées à la COVID-19 en Ontario. Veuillez suivre toutes les directives et restrictions en matière de santé publique et vérifier fréquemment les mises à jour. Vous trouverez de l’information sur les conditions les plus récentes et des conseils en matière de santé publique sur les sites Web du gouvernement de l’Ontario. Suivez les liens pour connaître la situation la plus récente.

Bonjour participant(e) à l’Atlas,

Nous nous excusons si vous avez reçu cet e-mail en anglais par erreur.

Dans ce numéro:

  • Introduction
  • Expéditions dans le Nord: compte rendu de Christian Renault – Ogoki 2022
  • Résultats du Grand Week-end des atlas
  • Un entretien avec Regan et David Goodyear – les « atlasseurs les plus utiles » du Grand week-end des atlas
  • Les équipes de terrain: compte rendu de Scott Da Rocha
  • Les blitz de parcelles: un franc succès!
  • Articles promotionnels de l’Atlas
  • Le Défi mensuel de septembre
  • Vos commentaires seraient appréciés

Introduction

Deux années écoulées et trois à venir. C’est ce que se disent les coordonnateurs régionaux. L’Ontario est si grand et il reste si peu de temps!

Quoi qu’il en soit, l’année 2022, la deuxième de la campagne d’atlas, autorise l’optimisme. Au moment où nous écrivons ces lignes, fin août, les données d’observation continuent de nous parvenir; il est donc difficile d’être vraiment précis. Néanmoins, nous comptions cette année plus de 200 nouveaux atlasseurs, et le nombre de points d’écoute est déjà supérieur au total de 2021. De plus, il reste beaucoup de données et de points d’écoute à nous faire parvenir.  

À ce propos… Nous vous serions reconnaissants si vous pouviez nous envoyer vos données au plus tard à la fin d’août. Cela nous aidera à résumer et à cartographier les progrès réalisés à ce jour, à déceler les lacunes en matière de couverture et de planifier en prévision de 2023 et des années ultérieures. Si vous ne pouvez pas nous faire parvenir vos données dans ce délai, veuillez nous les envoyer le plus tôt possible, car nous en avons besoin!

Veillez à ce que vos mentions soient correctement étayées, notamment en indiquant les endroits où vous avez observé des espèces importantes. Si vous n’êtes pas sûr de savoir comment procéder, consultez le tutoriel vidéo (en anglais).

Expéditions dans le Nord: compte rendu de Christian Renault – Ogoki 2022

En 2022, nous avons pu mettre en branle cinq expéditions d’atlassage dans le Nord. C’est merveilleux de voir les données qui nous parviennent de ces voyages passionnants et souvent difficiles; ils commencent à combler l’énorme manque d’information provenant de la partie septentrionale de la province. Nous allons travailler dur pour augmenter le nombre d’expéditions dans le Nord chaque année afin d’assurer une couverture adéquate.

Voici un compte rendu de l’une des expéditions de 2022, rédigé par Christian Renault. Quand il ne pagaie pas sur la puissante rivière Ogoki, Christian assume les fonctions de coordonnateur pour la région 26 (Pembroke). Un grand merci à Christian pour son récit, au reste de son équipe de quatre personnes, et aux cinq équipes d’intrépides qui nous ont fait démarrer le programme d’expéditions cette année.

Compte rendu d’expédition sur la rivière Ogoki, du 14 au 27 juin 2022
Christian Renault

Tous les participants se sont rassemblés à l’aérodrome Nakina, sur la rive du lac Cordingley. L’avion a pris son envol à 11 h 15 le 14 juin; après 35 minutes, nos deux canots, attachés aux flotteurs de l’appareil, ont été débarqués sur la rivière Ogoki. Le niveau de l’eau étant élevé, le courant était fort. Nous avons pagayé sur une courte distance jusqu’à une pointe rocheuse où nous nous sommes installés pour la nuit et avons planifié le travail pour le lendemain. Nous avons passé les six premiers jours du voyage dans la région du Bouclier canadien, caractérisée par des rives rocheuses et plusieurs rapides. Pour des raisons de sécurité, nous avons dû faire des portages d’une longueur de 30 à 70 mètres. Le point crucial a été la chute d’Eby. À cet endroit, nous n’avons jamais trouvé le portage, qui était probablement envahi par de jeunes arbres denses dans cette zone de brûlis, avec beaucoup d’arbres tombés. Le portage était très difficile, mais Conor nous a épargné du temps et des efforts en canotant en solo sur les 70 derniers mètres, puis en escaladant la pente de 50 degrés de la rive.

Christian Renault et Alex Stone prennent un peu de repos le long de la rivière Ogoki.

La majeure partie de la zone a été incendiée dans un passé récent: beaucoup d’arbres calcinés, certains debout, d’autres tombés, avec de nouvelles pousses qui rendaient la marche difficile. Une grande partie de la forêt est dense et comporte des zones humides, avec beaucoup de saules, d’aulnes et de cornouillers sur notre route, et en plus des branches d’épinettes noires dans le visage et des arbres tombés glissants. Les insectes piqueurs sont toujours abondants, et parfois, nous avons dû utiliser du chasse-moustiques pour éloigner les insectes qui s’introduisaient entre les lunettes de lecture et les yeux, et pendant l’utilisation des appareils GPS. Inévitablement, des pages de nos carnets de notes se sont enjolivées de taches de moustiques.

La grande variabilité des conditions météo était un facteur important dont nous avons dû tenir compte dans nos décisions de faire ou non des observations d’oiseaux. Elle nous a retardés de deux jours et demi. Nous avons essuyé plusieurs orages et beaucoup d’averses, connu de nombreux jours de vent fort (d’au moins 20 km/h), et enregistré des températures qui étaient souvent autour de 7 °C tôt le matin. Nous avons enregistré un minimum de 3 °C une nuit, mais des maximums variant de 11 à 31 °C dans la journée. La température de l’eau de la rivière était supérieure à 12 °C, et nous nous sommes baignés quand nous avions chaud.

Les espèces d’oiseaux dignes de mention comprenaient le Coulicou à bec noir, l’Aigle royal, le Tétras du Canada, une Chouette lapone en vol avec de la nourriture dans le bec devant nos canots, une Épervière boréale perchée au sommet d’un arbre mort, harcelée par deux Hirondelles bicolores, et un Merle d’Amérique. Nous avons observé les espèces communes suivantes: Pic à dos noir, Parulines tigrée, obscure, à gorge grise et du Canada, Grand Chevalier, Chevalier grivelé, Moucherolles tchébec et à ventre jaune, Bec-croisé des sapins et Roitelets à couronnes dorée et rubis. Et, moins communs, le Mésangeai du Canada et la Mésange à tête brune.

Les six derniers jours se sont passés sur la rivière Albany, d’Ogoki à l’île Stonebasket. Il était difficile de trouver une rive pour accoster, et la plupart consistaient en des berges d’une inclinaison de plus de 45 degrés. Nous avons pu planter nos tentes entre des troncs tombés au sol. Peu à peu, la forêt est devenue moins dense et s’est ouverte sur du terrain plat parsemé de petits arbres épars, mais partout détrempé par la sphaigne et avec abondance d’insectes piqueurs. Physiquement, ce n’était pas aussi dur que la première semaine, mais marcher sur plusieurs kilomètres dans la sphaigne détrempée était quand même épuisant. Le courant était également plus fort: nous pouvions difficilement pagayer vers l’amont ou rester en place si nous allions nager.

Nous avons effectué des points d’écoute six matins; en général, nous nous levions à 4 h 30 et partions faire nos observations après 5 h. Selon les conditions du terrain et la distance franchie, nous revenions aux tentes entre 9 h et 11 h.

Nous faisions des observations générales en tout temps, aux campements, pendant les portages et à tous les arrêts en cours de route, ainsi qu’en pagayant, la plupart du temps un canot de chaque côté du cours d’eau. Nous avons également noté la présence de la plupart des oiseaux à l’oreille et visuellement quand nous nous dirigions à pied vers les points d’écoute. Ainsi, la grande majorité des oiseaux observés font partie de nos données.

Quelques points saillants: Une nuit, nous avons été réveillés à 4 h 28 par une Nyctale de Tengmalm qui vocalisait près de nos tentes. En outre, nous avons observé des canetons avec leurs mères, quelques Grues du Canada et plusieurs belles parulines : du Canada, à gorge grise, à poitrine baie et obscure. En pagayant près d’une rive, nous avons aperçu un Tétras du Canada. Les deux derniers jours, nous avons observé quelques espèces qui nous avaient échappé jusqu’alors: Balbuzard pêcheur, Buse à queue rousse, Paruline verdâtre, Épervière boréale, et une autre Chouette lapone. Le dernier soir de notre expédition, nous avons calculé un total de 105 espèces vues et entendues, dont certaines pour la première fois. Nous étions contents des résultats.

Nous étions heureux de remonter dans l’avion sains et saufs, en bonne santé et indemnes. Il faisait beau et, du haut des airs, nous pouvions voir la forêt boréale, les plaines de mousse, les petits cours d’eau, les étangs de castors et la «route de glace» menant à Ogoki, sur laquelle il est difficile de marcher en été, car elle est pleine de buissons et de mousse. Nous étions heureux de rentrer à la maison, mais nous avons tous apprécié cette expérience d’observation des oiseaux, malgré les conditions météo difficiles, les marécages presque toujours détrempés, les rapides difficiles et les myriades d’insectes qui nous ont témoigné leur «affection».

Deux d’entre nous étions allés à Nakina deux jours avant le départ de l’expédition d’Ogoki pour effectuer des observations générales et des points d’écoute dans la parcelle du lac Cordingley. Nous étions heureux de le faire, car cela nous a permis de faire connaissance avec des chants d’oiseaux de la forêt boréale qui nous étaient moins familiers et de nous familiariser avec le nouveau matériel de camping. Nous avons également pu élaborer des méthodes pour préparer les repas et pour entrer dans nos tentes et en sortir en présence d’une multitude d’insectes.

En conclusion, je signale que nous avons formé une formidable équipe vivant dans la bonne entente. Il était certainement plus facile et plus rapide de produire de l’eau filtrée que d’utiliser des pilules ou de faire bouillir de l’eau, et nous avons tous bu beaucoup à cause du vent, parfois de la chaleur, et de la sueur quand nous marchions ou pagayions. Nous n’avons pas vu d’ours. Toute la nourriture était dans des récipients scellés pour éviter la diffusion des odeurs, principalement dans des barils de 30 litres protégés des rongeurs. La nourriture était cuite à l’avance et déshydratée, ou préparée avec des aliments secs. Des aliments frais qui durent longtemps: poivrons, oignons, pommes, carottes. La plupart des aliments étaient cuits au feu de bois, et parfois avec du combustible liquide. Le thé d’épinette ou de cèdre nous procurait de la vitamine C. Et il était essentiel d’apporter plusieurs paires de chaussettes sèches.

Qu’est-ce qui a bien pu nous motiver d’affronter ce coin de pays inhospitalier et de nous déplacer en canot en compagnie d’étrangers pendant 12 jours? La passion pour l’observation des oiseaux et le plein air. Enfin, la motivation d’acquérir des données pour le troisième Atlas nous a donné de l’énergie pour surmonter les piqûres d’insectes et être trempés et avoir froid à plusieurs reprises.

Les membres de l’équipe étaient, à part moi, Stéphane Menu, Conor Mihell et Alex Stone.

Résultats du Grand Week-end des atlas

Cette année, des participants au troisième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario ont participé avec d’autres des atlas de Terre-Neuve et des États du Maine, du Maryland, de Washington D.C. et de la Caroline du Nord à ce passionnant événement annuel. C’était une façon agréable de compétitionner sur la base des observations d’oiseaux nicheurs et de fraterniser entre atlasseurs au-delà des frontières. L’Ontario n’a pas pu se vanter de décrocher le trophée du Grand Week-end des atlas (nous comptons bien le faire l’an prochain!), mais nous avons recueilli beaucoup de données importantes.

Un total impressionnant de 287 atlasseurs ont participé à l’événement du 24 au 26 juin. Ils ont soumis 1590 listes d’observation (représentant un effort de 886 heures de collecte de données dans plus de 463 parcelles). Grâce à ces contributions, 16 967 mentions d’indices de nidification ont été enregistrées pour 197 espèces!

Pendant le Grand Week-end des atlas, les atlasseurs de tous les niveaux de compétence, des novices aux vétérans, couraient la chance de remporter des prix en relevant plusieurs défis:

  • Donna Ferguson a remporté le défi de soumettre une liste d’observations de l’Atlas complète (y compris les codes d’indices de nidification) pour une parcelle où personne n’avait effectué d’observations auparavant. 
  • Jay Solanki a signalé un Moucherolle des saules dans la parcelle 17TNJ25, ce qui en a fait le gagnant du défi consistant à signaler une espèce avec un code d’indice de nidification qui ne l’avait pas encore été avec un code dans une parcelle donnée avant le Grand Week-end des atlas.
  • Dave Worthington a soumis une liste d’observations de l’Atlas complète indiquant au moins une espèce dont la nidification est confirmée, à savoir le Merle d’Amérique avec le code d’indice de nidification FY (jeune ayant récemment quitté le nid ou jeune en duvet incapable d’un vol soutenu).
  • Sue Deadman a atlassé en soirée et a remporté le défi de soumettre une liste d’observations de l’Atlas complète effectuées dans l’obscurité.
  • Samantha McFarlane a remporté le défi de soumettre une liste d’observations de l’Atlas complète pour une parcelle où l’on a atlassé pendant moins de 20 heures au cours de la période de pointe pour la reproduction.
  • Joseph Bloom a rapporté un Goglu des prés et a ainsi remporté le défi de soumettre une liste d’observations de l’Atlas complète indiquant au moins une espèce importante (avec un code d’indice de nidification).
  • Regan et David Goodyear ont été déclarés les atlasseurs «les plus utiles» après avoir soumis le plus de mentions d’observation dans chaque catégorie de défis. Vous en saurez plus sur leur exploit en lisant l’article ci-dessous!

Un entretien avec Regan et David Goodyear – les « atlasseurs les plus utiles » du Grand week-end des Atlas

Par : Alyssa Sandford

Du 24 au 26 juin 2022, les Atlas de l’Ontario, de Terre-Neuve, du Maine, de New York, de la Caroline du Nord et du Maryland/D.C. ont participé au Grand week-end des Atlas. L’Ontario s’est classé 3e, et nous sommes fiers des contributions et des efforts de tous nos atlasseurs. Toutefois, deux de nos atlasseurs se sont distingués au cours de cette fin de semaine. Regan et David Goodyear sont des scientifiques communautaires et des aventuriers passionnés depuis plus de 35 ans, et sont deux des coordonnateurs régionaux de Muskoka (région 18).

Regan et David Goodyear – les « atlasseurs les plus utiles » du Grand week-end des Atlas

Ils ont déjà passé des centaines d’heures à aider à la coordination, à la gestion et à la révision des données dans la région de Muskoka, et ont même pris en charge 7 parcelles eux-mêmes.  Le Grand week-end des Atlas avait l’air amusant et était une excellente façon de collecter des données dans certaines de leurs parcelles, alors ils y ont participé avec enthousiasme. Parmi les moments forts de ce week-end, on peut citer 49 listes d’observations dans des parcelles ayant moins de 20 heures d’observation en haute saison, et 219 observations d’espèces avec des indices de nidification qui n’avaient pas été enregistrées avant ce week-end. Ils ont également enregistré 22 cas de nidification confirmée et 7 espèces importantes documentées avec un code d’indice de nidification.

Pour en savoir plus sur leur participation à l’Atlas et leurs efforts pendant le Grand week-end des Atlas, je me suis assis avec eux virtuellement pour une entrevue.

Vous observez toujours les oiseaux ensemble ?

Oui, de nombreuses personnes disent que nous avons de la chance d’avoir un conjoint qui aime l’ornithologie.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans l’atlassage ?

Cela a changé notre façon d’observer. Nous avons toujours été de grands ornithologues, mais la collecte de données pour l’atlas vous fait poser plus de questions sur l’oiseau : que font ces deux Cardinaux rouges ? Est-ce un couple ? Oh, regardez, ils se nourrissent mutuellement. Ensuite, on peut remarquer que les Tourterelles tristes se lissent les unes les autres et que les Troglodytes familiers cherchent des nichoirs. Cela vous amène tellement plus loin dans l’observation des oiseaux que de simplement cocher une liste. Alors oui, ça a été très amusant. Nous avons beaucoup appris.

Nous sommes allés dans des endroits de la région d’Atlas de Muskoka dont nous ne connaissions pas l’existence, ou que nous n’aurions jamais visités autrement. Beaucoup de routes secondaires, d’endroits étranges, beaucoup de corridors hydroélectriques et de sentiers en forêt. Des endroits comme ces parcelles à Parry Sound, dans le coin nord de notre région. Je ne pense pas que nous y serions allés si ce n’était pour recueillir des données pour l’Atlas. Nous avons trouvé des endroits incroyables et magnifiques. Nous avons également acheté des kayaks lorsque l’Atlas a commencé, afin de pouvoir faire du “paddle-birding”. À Muskoka, si vous ne possédez pas de propriété sur un lac, il est très difficile d’avoir accès aux rivages. Avec les kayaks, nous avons parcouru plus de 250 km et nous pouvons maintenant accéder à ces ruisseaux, aux marais et aux rivières; une plus grande partie de la région de Muskoka s’est ouverte à nous. C’est vraiment amusant.

L’autre aspect vraiment cool de l’atlas, ce sont les atlasseurs. Nous avons voulu dire les atlasseurs que nous avons rencontrés, mais en fait nous ne les avons pas encore rencontrés. Nous ne les avons pas encore rencontrés physiquement à cause de COVID-19, mais nous avons passé beaucoup de temps à envoyer des courriels aux atlasseurs, à répondre à leurs questions et à discuter. Nous avons eu quelques rencontres en ligne avec des atlasseurs, et nous espérons que l’année prochaine nous pourrons nous réunir en personne et faire des Blitz de parcelles avec les personnes que nous avons rencontrées. Nous avons une bonne équipe d’atlasseurs engagés ici.

Sur quoi avez-vous concentré vos efforts pour le Grand week-end des Atlas ?

Le bureau de l’Atlas avait suggéré de recueillir des données dans des parcelles dans lesquelles vous n’aviez pas effectué d’observations auparavant, alors nous avons regardé la carte de couverture et nous avons trouvé quelques parcelles qui avaient besoin d’être couvertes. Nous sommes restés dans la région de Muskoka, et nous avons simplement cherché des parcelles qui n’avaient pas beaucoup d’heures d’observation. Quelques-unes d’entre elles n’avaient peut-être aucune heure.

Lorsque nous allons faire des points d’écoute dans une parcelle, nous nous rendons sur place une semaine avant et nous passons 15 minutes à une demi-heure à collecter des données. Lorsque nous retournons y faire les points d’écoute une semaine plus tard, tous les oiseaux que nous enregistrons à nouveau pendant les points d’écoute peuvent être comptés sur le territoire de la semaine précédente, augmentant l’indice de nidification à « probable » [l’indice de territoire signifie Territoire de nidification présumé sur la foi de la présence d’un adulte (habituellement en train de chanter, mais pas nécessairement) au même endroit, à au moins une semaine d’intervalle et dans un habitat de nidification propice pendant la période de reproduction de l’espèce]. Ainsi, lors du Grand week-end des Atlas, nous avons prospecté certaines parcelles à l’avance, nous assurant ainsi d’avoir beaucoup d’oiseaux observés avec le code  « T ». Certaines de nos parcelles du nord prennent plus d’une heure pour s’y rendre, nous ne pouvons donc pas y accéder tous les jours. Il faut être un peu plus stratégique.

Quel a été le moment le plus mémorable pour vous pendant le Grand week-end des Atlas ?

C’était probablement le Sentier récréatif Seguin. Nous avons remonté le sentier, et lorsque nous avons regardé sur nos cartes Avenza, nous avons réalisé qu’il y avait deux parcelles. Nous avons marché plus loin que prévu pour pouvoir entrer dans la parcelle suivante et collecter les données pour cette parcelle également. Nous avons trouvé 4 Râles de Virginie d’un côté de la parcelle, puis un autre qui répondait de l’autre parcelle. C’était plutôt cool, 5 Râles de Virginie et un couple de Marouettes de Carolines. C’était complètement inattendu. C’est aussi le jour où nous avons trouvé le nid du Tyran tritri. Il y avait une souche d’arbre, c’était un bouleau, qui dépassait d’environ 1,5 m au-dessus de l’eau. Les Tyrans tritris avaient leur nid au sommet de l’arbre, complètement exposés. Aucune tentative pour protéger ce nid des éléments. Ils faisaient des allers-retours pour nourrir les jeunes dans le nid. Et nous pouvions voir les jeunes dans notre télescope. Chaque fois que les parents s’approchaient, toutes les petites bouches se levaient. C’était génial.

Tyran tritri avec ses jeunes (Photo: Regan et David Goodyear)

Avez-vous couvert les parcelles du nord parce que vous n’y étiez pas allé auparavant, ou parce qu’il n’y avait pas de données ?

Les deux premières parcelles parce que nous n’y étions pas encore allés, et les deux autres parce qu’ils avaient très peu d’observations. Cette année, nous avons essayé de faire des points d’écoute dans les parcelles, afin de pouvoir y aller l’année prochaine pour faire des Blitz de parcelles, ce qui nous aidera à les compléter. 

C’est un peu triste quand même, on n’arrive pas à croire que deux saisons sont déjà passées. Noooon!

Les équipes de terrain

Chaque année de la campagne de collecte de données, les responsables de l’Atlas recrutent une équipe d’ornithologues en début de carrière pour aider à combler les lacunes dans la couverture de l’Atlas, habituellement dans le centre de l’Ontario. Cette année, Oiseaux Canada, le Service canadien de la faune et Ontario Nature ont uni leurs forces pour constituer deux équipes de quatre personnes qui ont entrepris de patrouiller des parcelles d’atlas encore inexplorées dans la partie de la province s’étendant du parc Algonquin jusqu’à la région de Hearst. Scott Da Rocha était membre de l’équipe du «Sud», employée par Oiseaux Canada. Il nous raconte ci-dessous ce qu’il a vécu pendant son travail d’été.

Ma campagne d’atlas 2022

Scott Da Rocha, technicien de la faune

Scott Da Rocha, technicien de la faune

Depuis que j’ai commencé mes études universitaires, il y a six ans, et que j’ai vu ma première Buse à queue rousse capturer un serpent dans un champ, je suis fasciné par les oiseaux et leurs comportements. Lorsque j’ai joint Oiseaux Canada et l’équipe de l’Atlas de l’Ontario en mai, j’étais ravi et je savais que ce serait une expérience que je n’oublierais pas. Depuis la semaine de formation dans le parc provincial Killbear, où nous avons perfectionné nos compétences en identification des oiseaux et appris les techniques de l’atlas, jusqu’aux derniers jours dans notre campement, chaque moment a été excitant et significatif.

L’équipe du «Sud», dont j’étais membre, était chargée d’effectuer des relevés dans le centre de l’Ontario, ce qui nous a conduits à de nombreux endroits intéressants autour de Sudbury et d’Algonquin. L’un des endroits les plus mémorables était la partie nord du parc Algonquin et de Driftwood, le parc provincial où nous avons séjourné pendant une semaine. Le temps que nous avons passé dans cette partie du parc Algonquin était vraiment magique. La faune était abondante dans cette région, en particulier les ours. Nous avons même commencé à appeler l’un des chemins forestiers «la route des ours», car nous y voyions au moins cinq ours par jour! Bien sûr, je ne peux pas parler de l’Atlas sans mentionner les nombreuses espèces d’oiseaux que nous avons rencontrées. Nous avons vu des Bécasses d’Amérique pendant leurs parades aériennes et même des Engoulevents d’Amérique produisant leurs houvs vibrants en vol, ce que je n’avais jamais vu en personne. Algonquin nous a également révélé de nombreuses espèces de parulines, comme les Parulines à poitrine baie et tigrée, qui étaient un régal à voir. Nous avons également eu le plaisir d’entendre des Chouettes rayées et des Engoulevents bois-pourri aux campings de Driftwood!

Notre travail de terrain nous a conduits à de nombreuses autres zones spéciales, où nous avons été témoins d’innombrables preuves de reproduction. Nous avons observé de nombreux jeunes ayant récemment pris leur envol ainsi que des adultes entrant dans les nids avec de la nourriture et protégeant leurs jeunes par des comportements de distraction. Ces observations étaient des spectacles à voir, mais cela n’a pas été sans sacrifice. Nous nous réveillions à 4 heures du matin pour lutter contre les hordes de moustiques et de mouches à chevreuil, sans parler des chemins difficiles que nous devions emprunter et des terrains accidentés que nous devions parcourir. Malgré ces obstacles, tout cela en valait la peine. Je suis reconnaissant d’avoir pu observer ces habitats uniques et ces «célébrités» à plumes, dont certaines que je n’avais vues qu’en photo.

Merci encore à l’équipe de l’Atlas! Je suis très reconnaissant de participer à la conservation de la faune aviaire.

  • Scott

(Merci à tous les membres de l’équipe de terrain pour leur travail acharné cet été: Karl Heide, Abbey Lewis, Mark Duchene, Justin Kreller, Tim Lucas, Dana Latour, Sarahanne Thompson, et Scott Da Rocha)

Les blitz de parcelles: un franc succès!

Les blitz de parcelles ont remporté un franc succès en 2022, et tout le monde s’est bien amusé. Un grand merci à Anna Sheppard, de Parcs Ontario, qui a apporté une grande aide à l’organisation de deux des activités et rédigé un billet pour le blogue de l’organisme qui présente un bon aperçu des activités et explique pourquoi vous devriez y participer l’an prochain. Vous pouvez lire son billet ici: https://www.ontarioparks.com/parcsblog/inventaire-de-parcelles/ 

Anna Sheppard (à la barre) et Alison Lake, de Parcs Ontario, reviennent d’un blitz mené en soirée dans le parc provincial Grundy Lake, accompagnées par des chants de Grives solitaires. (Photo: Mike Cadman) 

Merci également à Emily Rondel et Mark Peck, qui ont organisé un blitz de parcelle dans le parc provincial Halfway Lake, au nord-ouest de Sudbury. Voici leur compte rendu.

Le blitz de parcelle d’Halfway Lake – du 10 au 14 juin 2022

Mark Peck et Emily Rondel

Emily et moi sommes coordonnateurs pour la région 12 (Toronto). C’est une des régions les plus petites, qui compte 16 parcelles et mobilise trois coordonnateurs, de nombreux bénévoles et beaucoup d’atlasseurs visiteurs. En comparaison, la région 32 (Sudbury Ouest) renferme 60 parcelles, mobilise un seul coordonnateur et moins de bénévoles, et à l’occasion, un atlasseur peut soumettre une mention d’observation d’un oiseau qu’il peut facilement identifier en roulant sur la route 144 en direction de Timmins. La vie n’est pas juste. Tellement que, lorsque Mike Cadman nous a demandé si nous pouvions organiser un blitz dans la région 32, nous avons répondu avec enthousiasme. Les deux années de pandémie de COVID-19 ont été longues, et nous savions qu’il serait agréable d’observer à nouveau des oiseaux avec un groupe de personnes. Le plan initial était d’amener un groupe de membres du Toronto Ornithological Club au nord pour une fin de semaine en juin, de camper dans le parc provincial Halfway Lake et d’atlasser dans autant de parcelles voisines que possible. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu et, à l’approche du mois de juin, il était clair que l’équipe de Toronto allait être très réduite, en fait, juste nous deux. Cependant, les choses allaient toujours de l’avant et le nombre de bénévoles augmentait. Darryl Edwards, coordonnateur pour la région de Sudbury Ouest, atlassait dans d’autres parties de la région, mais il se joindrait à nous pour le samedi. Ed Morris, écologiste dans le nord-ouest de la province pour Parcs Ontario, nous a fourni d’importants renseignements sur le parc et de précieuses suggestions par courriel, et il était prêt à nous aider également sur le terrain. Rebecca Rogue, technicienne – ressources, également à Parcs Ontario, devait aussi se joindre à nous pendant le week-end. De plus, nous avons reçu une offre d’aide de Bruce et Monica Gates, des observateurs d’oiseaux habitant à Dowling, non loin de notre zone d’observation, ainsi que de Lindsay et Peter Bryan, qui campent chaque année en saison dans le parc Halfway Lake. Gwen et Gerry Binsfeld avaient accepté de venir de Manitoulin pour nous donner un coup de main pendant quelques jours. Comme Gerry et moi avions fait quatre voyages dans le Nord ensemble pendant la campagne du deuxième Atlas, j’avais hâte d’atlasser avec lui de nouveau. Enfin, Alexandria Bludgell, membre d’une des équipes de terrain recrutées en 2021, nous a informés par courriel qu’elle était ravie de se joindre à nous et qu’elle serait même accompagnée d’une amie, Imene Niali, pour nous aider. La situation s’améliorait. Grâce à la générosité et aux efforts de Parcs Ontario, d’Anna Sheppard, d’Erika Poupore et du bureau de l’Atlas, cinq emplacements de camping proches de toilettes et de branchements électriques nous avaient été réservés, gratuitement, pour la durée de notre séjour.

Nous sommes arrivés sur place le vendredi après-midi, avons monté la tente et fait un tour en véhicule dans la région pour nous faire une idée de l’habitat. Ces quatre jours allaient être intéressants. La plupart des chemins partant de la route 144 étaient des chemins forestiers, certains parcourant de longues distances à travers une variété d’habitats boréaux, certains vierges, d’autres récemment exploités. À notre retour au campement, Alexandria et Imene étaient arrivées et avaient dressé une belle grande tente, qui faisait honte à la nôtre, et étaient déjà occupées à s’organiser. Gerry et Gwen avaient choisi de séjourner dans un hôtel à 20 minutes au sud du parc et s’y étaient rendus pour s’enregistrer. Le reste de l’équipe est arrivé tout au long de l’après-midi, et à l’heure du souper, nous avions un plan en place. Nous mettrions l’accent sur les points d’écoute entre 5 h et 10 h chaque matin puis nous ferions des observations générales le reste de la journée ou jusqu’à ce que nous soyons fatigués. Darryl, Rebecca et Ed, qui connaissaient le secteur mieux que nous, s’occuperaient des endroits difficiles d’accès tandis que le reste des équipiers réaliseraient des points d’écoute plus près du lac Halfway.

Gerry et Gwen Binsfeld ont négocié un chemin inondé pour l’amour des oiseaux. (Photo: Mark Peck).

Nous rejoindrions Gerry et Gwen et suivrions l’un des parcours de points d’écoute en bordure de route en alternant avec eux les points d’écoute. C’était un bon plan, sauf qu’il y avait un problème: presque tous nos points d’écoute se trouvaient le long d’anciens chemins d’exploitation forestière; bien que la plupart des emplacements des points d’écoute étaient en bon état, le premier que nous avons visité ne l’était pas. La première zone inondée que nous avons traversée était difficile mais praticable et nous pensions que l’état de la route s’améliorerait par la suite. Cependant, 500 mètres plus loin, l’eau était encore plus profonde et il était évident que nous n’irions pas plus loin. Nous n’avons donc pas pu nous rendre aux quinze premiers emplacements de points d’écoute prévus. Heureusement, l’application de carte Avenza installée sur nos téléphones mobiles a sauvé la mise. Nous avions téléchargé les cartes des parcelles d’atlas avant de partir pour notre expédition et il nous a suffi de faire demi-tour et de nous rendre aux points d’écoute 21 à 35, qui se trouvaient le long d’un autre chemin à proximité. Malgré l’absence de service Internet, toutes les applications et la technologie fonctionnaient parfaitement. Avenza nous dirigeait vers les points d’écoute, NatureCounts stockait toutes les données et nous utilisions Merlin en arrière-plan pour vérifier nos décomptes. L’application audio de Merlin est loin d’être parfaite, mais elle nous a aidés à reconnaître certains chants difficiles, comme celui du Viréo de Philadelphie, et certains chants aigus de parulines. Rebecca, Alexandria et Imene utilisaient un enregistreur audio numérique Zoom et les enregistrements seraient analysés ultérieurement. Pour des raisons de sécurité, nous fonctionnions en duos le plus possible, une personne étant responsable des points d’écoute et l’autre des observations générales. Nous retournions tous au campement durant l’après-midi et nous soupions tôt avant de nous réunir pour faire la récapitulation du travail de la journée. Bien que la plupart d’entre nous couchions sous la tente, les branchements électriques étaient pratiques et nous permettaient de recharger nos téléphones à la fin de chaque journée. Nous avions également emporté quelques blocs-batteries qui pouvaient être utilisés sur le terrain si nos téléphones étaient déchargés. La première journée a été bonne. Nous avons entendu et vu plusieurs Moucherolles à côtés olive, souvent dans des secteurs qui avaient été exploités et replantés avec des pins gris. Nous avons rencontré une bonne diversité de parulines boréales, et les deux espèces de roitelets chantaient aux terrains de camping. C’était formidable de pouvoir à nouveau observer des oiseaux dans une nouvelle région de l’Ontario.

L’horaire a été semblable les trois jours suivants: réveil à 4 h 30, petit-déjeuner rapide et départ pour une nouvelle parcelle. À un moment donné, je suis parti avec Alexandria et Imene pour effectuer un point d’écoute hors route, et Alexandria m’a donné un cours rapide sur l’application Avenza et l’enregistreur Zoom. Elle avait beaucoup utilisé les deux l’année dernière, les connaissait bien et a pu m’apprendre quelques raccourcis précieux. Chaque habitat que nous avons visité était différent et accueillait un ensemble d’espèces différent. Le Moucherolle à ventre jaune était commun dans les peuplements d’épinettes et nous avons détecté quelques Viréos de Philadelphie dans des bosquets de peupliers faux-trembles. Gwen a vu un Tétras du Canada le long d’un des sentiers dans un peuplement de pins gris tandis qu’Emily et moi avons repéré un Merlebleu de l’Est dans un milieu humide ouvert. Au campement, Lindsay et Peter avaient reçu la visite d’un Pic à dos noir, alors que Bruce et Monica avaient installé à côté de leur remorque un abreuvoir qu’un Colibri à gorge rubis n’a pas tardé à visiter.

La plupart des membres de notre équipe n’ont pu rester qu’un jour ou deux, mais lorsque nous sommes partis après avoir terminé nos points d’écoute le mardi matin, notre groupe avait pu réaliser des points d’écoute en bordure de route et hors route dans quatre parcelles. Nous avons également fait beaucoup d’heures d’observations générales et avons passé des moments très agréables avec beaucoup de gens formidables. Le personnel du parc provincial Halfway Lake nous a beaucoup aidés, et nous avons déjà hâte de travailler avec Darryl Edwards l’an prochain pour apporter un soutien supplémentaire dans la région de Sudbury Ouest. Si vous n’avez jamais essayé l’atlassage dans le nord de l’Ontario, j’espère que vous envisagerez de participer à un blitz de parcelles au cours des trois prochaines années. De belles observations, un beau coin de pays (et les insectes ne sont pas aussi dérangeants qu’on pourrait le croire).

Articles promotionnels de l’Atlas

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Le défi mensuel de septembre

Les responsables de l’Atlas organisent chaque mois un défi pour encourager les atlasseurs et les remercier de leurs contributions. Chaque mois, un prix relié aux oiseaux est attribué à un atlasseur qui a participé au défi. Pour septembre, les participants qui nous auront envoyé une photo d’atlasseurs accompagnée d’une phrase ou deux décrivant l’aventure de l’atlassage courront la chance de gagner un abonnement d’un an à la publication trimestrielle BirdWatch Canada d’Oiseaux Canada! Nous voulons admirer vos photos et lire vos récits! Rendez-vous à https://www.birdsontario.org/fourniture-de-medias/?lang=fr. Le défi de septembre se termine le 30 septembre.

Vos commentaires seraient appréciés

Nous avons le plaisir de transmettre ce message d’un groupe de chercheurs qui étudient comment la participation bénévole à une campagne d’atlas contribue à la conservation. Les commentaires des participants à l’Atlas seraient appréciés:

Les responsables de l’ECCO Project (Engaging Communities in Conservation Outcomes) cherchent à déterminer comment l’engagement communautaire par la science citoyenne contribue à l’atteinte de résultats en matière de conservation. Pour mener notre démarche à bien, il nous est essentiel de profiter de votre expérience et de votre savoir-faire en tant que citoyennes et citoyens scientifiques. Si cela vous intéresse de nous faire part de votre expérience dans le cadre de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, nous aimerions entrer en contact avec vous.
Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour organiser un entretien, veuillez communiquer avec [email protected] ou vous rendre à eccoproject.squarespace.com.

 

À la prochaine

L’équipe de l’Atlas

 

 

 

 

L’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario remercie les organismes suivants pour leur soutien financier:

Environnement et changement climatique Canada

TD Friends of the Environment Foundation

Vortex

Newmont

Natural Resource Solutions Inc.,

Hodgson Family Foundation

Baillie Fund

Habitat Faunique Canada

RBC Foundation

Employment and Social Development Canada (Canada Summer Jobs)

Parcs Canada

L’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario remercie les organismes suivants pour leur soutien logistique:

Boreal Avian Modelling Project

Ressources naturelles Canada 

Parcs Ontario

 

Musée Royale de l’Ontario  

Sustainable Forestry Initiative 

University of Alberta 

Wild Birds Unlimited 

WildTrax

Ministère du Développement du Nord, des Mines, des Richesses naturelles et des Forêts

 

 





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