COVID-19: L’équipe de l’Atlas tient à rappeler à tous les atlasseurs de s’informer des dernières conditions reliées à la COVID-19 en Ontario. Veuillez suivre toutes les directives et restrictions en matière de santé publique et vérifier fréquemment les mises à jour. Vous trouverez de l’information sur les conditions les plus récentes et des conseils en matière de santé publique sur les sites Web du gouvernement de l’Ontario. Suivez les liens pour connaître la situation la plus récente.
Bonjour participant(e) à l’Atlas,
Nous espérons que votre première année en tant que participant à l’atlas se déroule bien. Bien que la saison des points d’écoute soit maintenant derrière nous (elle s’est terminée le 10 juillet), il y a encore beaucoup à contribuer à l’atlas; nous vous présentons quelques suggestions ci-dessous. Lisez aussi ce qui suit pour quelques faits saillants survenus cette année – sans oublier qu’il y a encore beaucoup de découvertes fascinantes à venir!
L’Inventaire des Hiboux moyens-ducs
Le nouveau relevé pour les Hiboux moyens-ducs se déroule du 1er juillet au 14 août et offre aux participants une façon plaisante et fructueuse de passer une soirée d’été alors que la plupart des autres relevés de l’atlas sont terminés pour l’année. Cet inventaire est excellent pour les atlasseurs de tous les niveaux; la marche à suivre est simple et les participants doivent être en mesure d’identifier une seule espèce. Vous trouverez le manuel d’instruction pour cet inventaire ici. En gros, le protocole est semblable aux autres relevés spéciaux. Il s’agit de se rendre à des stations présélectionnées, durant la nuit, et écouter attentivement pour détecter les cris des jeunes hiboux; ceux-ci vocalisent amplement pour encourager leurs parents à apporter de la nourriture. Écoutez le sont du piaillement des jeunes Hiboux moyens-ducs ici.
Si cet inventaire vous intéresse, n’oubliez pas d’informer votre Coordonnatrice ou Coordonnateur régional (RC). Bonne chance! Nous espérons que ce relevé unique (nous ne connaissons aucun autre inventaire de ce type pour cette espèce) nous fournira de nouvelles données importantes pour mieux connaître cet oiseux mystérieux et évasif.
La collecte de données en fin de saison
Le mois de juillet est idéal pour tenter de hausser le niveau de probabilité des indices de nidification, c.-à-d. de ‘possible’ à ‘probable’ ou ‘confirmé’, pour plusieurs espèces. Concentrez vos efforts à observer les adultes pour voir s’ils amènent de la nourriture pour leurs oisillons, ou s’ils transportent un sac fécal, ou bien tentez de détecter des oisillons ayant récemment quitté le nid et qui sautillent dans les arbustes. Quelques espèces qui nichent plus tard en saison, tels que les Chardonnerets jaunes et les Jaseurs d’Amérique, sont présentement en nidification, et plusieurs autres espèces peuvent être au cœur d’une deuxième ou troisième nichée. Avec un peu de chance, vous pouvez même repérer de nouvelles espèces pour votre parcelle tout en cherchant à confirmer les indices de reproduction.
Puisque les oiseaux achèvent leur période de nidification et commencent à se déplacer de plus en plus vers la fin de juillet, soyez prudent lors de l’attribution de code d’indice de reproduction et assurez-vous que les oisillons nés cet année sont incapables d’accomplir un vol soutenu avant de leur accorder le code « FY ». De plus, quelques espèces, notamment les oiseaux de rivage qui se reproduisent au nord de la province, entament déjà leur migration vers le sud; nous devons donc leur attribuer le code X, à moins d’avoir la preuve incontestable qu’ils se sont reproduits sur place. Pour vous guider, vérifiez le tableau des dates sûres pour votre région. Si l’espèce observée ne figure pas sur cette liste, il y a très peu de chance que cet oiseau s’est reproduit sur place.
Par la fin du mois de juillet, les participants peuvent mettre fin à la collecte de données générales de l’atlas, à l’exception d’observations occasionnels et fortuites de preuve de nidification, et, bien évidemment, de l’inventaire des Hiboux moyens-ducs.
Si, au courant des derniers mois, vous avez obtenu l’accès à une propriété privée pour y réaliser des observations pour l’atlas, c’est peut-être un bon moment pour envoyer une note de remerciement au propriétaire. Ce geste sera sûrement apprécié et pourrait susciter la continuation de ce partenariat.
Les données de l’Atlas sont dues avant le 31 août.
S’il vous plait, entrez vos observations via le portail NatureCounts le plus tôt possible. La date limite pour saisir les données de la première année d’atlas est le 31 août, 2021. Avec les données en main, l’équipe de l’Atlas-3 sera en mesure de débuter le processus de révision et de mieux planifier la saison de 2022 et les années à venir. De plus, il est plus facile d’entrer vos données alors que vous vous souvenez encore bien de vos observations.
Nous avons hâte d’établir le sommaire des résultats et des efforts de la saison et de débuter la planification pour les années restantes du projet.
Merci pour vos efforts à date
Nous continuons de recevoir les données recueillies au courant de la saison 2021. À partir du 18 juillet, 1003 participants ont entré presque 38 000 listes d’observation et accompli 7 500 points d’écoute. 287 participants ont effectué au moins 1 point d’écoute traditionnel, et 15 d’entre eux en ont accompli 100! En plus, 239 participants ont déjà déployé au moins 20 heures d’effort pendant le sommet de la saison de reproduction.
Les restrictions liées à la COVID-19 ont modifié la première saison de l’atlas et nous espérons que l’année 2022 se déroulera plus aisément. Notamment, nous espérons pouvoir organiser des rassemblements et participer à des sorties d’observations d’oiseaux ensemble pour partager cette belle expérience.
Quelques faits saillants de 2021
Plusieurs observations dignes de mention ont déjà été recueillies au courant de la première année de collecte de données. Voici quelques-unes de ces observations remarquables, en commençant par ce fait saillant de Mike Burrell…
Deux oiseaux des prairies font une apparition étonnante: un Pipit de Sprague et un Bruant noir et blanc!
Le matin du 15 juin 2021, Peter Hogenbirk et Geoff Carpentier réalisaient des observations pour l’atlas dans la région 40 (Rainy River) au nord de la ville de Pinewood (à mi-chemin entre Emo et la ville de Rainy River) lorsque Peter à entendu le chant distinct du Pipit de Sprague. Peter et Goeff ont ensuite aperçu l’oiseau en question en pleine parade au vol pendant les 15 prochaines minutes. Cet oiseau était très difficile à observer puisqu’il volait très haut dans les airs et disparaissait ensuite au sol, camouflé dans l’herbe. Peter et Goeff ont observer le Pipit de Sprague une seconde fois le lendemain matin, et Ethan Quinton, Glenn Coady et moi-même avons pu observer l’oiseau le 18 juin, date à laquelle nous avons réussi à obtenir un enregistrement audio du chant. Il a aussi été rapporté à nouveau le 20 et 21 juin.
Cette observation constitue la quatrième fois qu’au moins un Pipit de Sprague a été observé en parade dans la région de Rainy River (1980, 1990, 1998). Un autre mâle a aussi été vu en parade lors de la première année de l’Atlas-2 près de la baie d’Hudson, 76 kilomètres à l’est de Peawanuck.
De plus, comme si la découverte d’un Pipit de Sprague n’était pas assez exceptionnelle, Ethan Quinton et moi avons réussi à l’enregistrer lors d’un point d’écoute. Et, ajoutez à tout ça une autre espèce typique des prairies que nous avons vu chanter un peu plus loin le long de cette route: un Bruant noir et blanc mâle! Nous avions vraiment l’impression d’avoir été soudainement transportés par magie au sud de la Saskatchewan.

Bruant noir et blanc © Mike Burrell
– Mike Burrell, Coordonnateur régional pour la région 43
Et, cette observation de Glenn Coady…
Le point culminant de la première année d’atlas dans la région 12 (Toronto) a été un nid de Paruline orangée dans le Marais Humber, découvert par Owen Strickland le 1er juin. Ce nid est le deuxième record de nidification pour la Région du Grand Toronto. La dernière observation était un nid à Castlederg dans la région de Peel lors de l’Atlas-2.
Paruline orangée © Glenn Coady
– Glenn Coady, Coordonnateur régional pour la région 46
Un autre fait saillant à mentionner… Pour ceux qui se souviennent de l’Atlas-1, les observations récentes d’un Bruant de Henslow sur son territoire et d’une Sturnelle de l’Ouest dans le sud-ouest ontarien nous rappellent de beaux souvenirs d’une époque où ces espèces étaient considérablement plus communes.
Nous fournirons un sommaire plus complet de la première année lorsque tous les résultats seront entrés et compilés.
Notes de l’atlasseur
Je me suis établi en Ontario alors que la province lançait l’Atlas-2, mais étant donné que je débutais une jeune famille, le temps sur le terrain m’était limité. Aujourd’hui, pour l’Atlas-3, je suis l’atlasseur principal pour une parcelle dans mon conté. J’ai toujours été un observateur d’oiseaux qui prend son temps, et je m’arrête souvent pour bien prendre le temps d’observer les comportements des oiseaux; alors la participation à l’Atlas, c’est idéal pour moi. Lorsque je ne suis pas dans « ma » parcelle, je suis près de chez moi et je photographie les oiseaux qui m’entourent. Le « sentier powerline » est un de ces lieux riches en diversité aviaire dont j’ai découvert les qualités récemment. C’est un sentier qui nous permet de traverser une variété d’habitat dans un court trajet. Une randonnée le long du « sentier powerline » nous fait parcourir une succession d’arbustes et de broussaille (habitat idéal pour les bruants à l’automne), des forêts boisées matures, un marais, et des terres agricoles. C’est le long d’un de ces champs qu’un hibou artificiel a été installé il y a longtemps, probablement dans le but d’éloigner les oiseaux des semences.
La soirée du 12 juin, j’ai fait une randonnée pour observer les oiseaux le long de ce sentier. En marchant vers le nord, j’ai croisé ce hibou artificiel sans rien remarquer mais lors du trajet de retour, j’ai aperçu un Troglodyte familier émerger du côté nord de la statuette. À mon approche, l’oiseau est sorti de la cavité et s’est envolé un peu plus loin pour se dissimuler. J’ai alors remarqué des preuves évidentes de la présence du nid à l’intérieur du hibou. Le troglodyte s’est ensuite perché sur un poteau de clôture et s’est redirigé vers le nid. Les Troglodytes familiers ne creusent pas leurs propres cavités; ce couple a donc tiré avantage d’un trou existant dans cette statuette de hibou. Bien que cette situation soit un peu humiliante pour un hibou en plastique, elle démontre très bien la capacité d’adaptation reliée aux comportements de nidification du troglodyte. Bref, c’est une aventure unique parmi les multitudes de moments vécus par les participants qui sont sur le terrain à observer les oiseaux nicheurs.
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Troglodyte familier et son nid © Andrew Bendall
– Andrew Bendall, Atlasseur dans la Région 47
Si vous avez fait une découverte intéressante, ou si vous avez un court récit amusant lié à vos activités de collecte de données de l’Atlas et vous aimeriez le partager avec nous, envoyez-nous un courriel à atlas@birdsontario.org
C’était bien « chouette » de communiquer avec vous!
À la prochaine!
– l’équipe de l’Atlas-3
L’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario remercie les organismes suivants pour leur soutien financier:
Environnement et changement climatique Canada
TD Friends of the Environment Foundation
Vortex |
Natural Resource Solutions Inc.,
Hodgson Family Foundation
Baillie Fund |
RBC Foundation
Employment and Social Development Canada
(Canada Summer Jobs) |
L’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario remercie les organismes suivants pour leur soutien logistique:
Boreal Avian Modelling Project
Ressources naturelles Canada
Parcs Ontario
Parcs Canada |
Musée Royale de l’Ontario
Sustainable Forestry Initiative
University of Alberta
Wild Birds Unlimited
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WildTrax
Ministère du Développement du Nord, des Mines, des Richesses naturelles et des Forêts |