COVID-19: L’équipe de l’Atlas tient à rappeler à tous les atlasseurs de s’informer des dernières conditions reliées à la COVID-19 en Ontario. Veuillez suivre toutes les directives et restrictions en matière de santé publique et vérifier fréquemment les mises à jour. Vous trouverez de l’information sur les conditions les plus récentes et des conseils en matière de santé publique sur les sites Web du gouvernement de l’Ontario. Suivez les liens pour connaître la situation la plus récente.
Bonjour participant(e) à l’Atlas,
Dans ce numéro:
- Introduction
- Le livre du 2e Atlas passe au numérique (et soutient les objectifs de sensibilisation du 3e Atlas)
- Le forum de discussion du 3e Atlas cède la place à la plateforme Discord
- Zoom, un mot à la mode, un précieux outil
- Atlasseur en vedette – Derek Armstrong, région de Manitoulin
- Rappels du Comité des espèces importantes
- Nouvelle page d’information sur eBird
- L’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP)
Introduction: les préparatifs pour la deuxième saison
Avec le retour des oiseaux, l’excitation commence à monter. D’ici la fin mai, presque tous les oiseaux adultes de la province (sauf peut-être dans le Grand Nord!) seront sur un site de reproduction et vous attendront pour que vous les ajoutiez à l’Atlas! Ne les décevez pas. Sortez et profitez de la recherche d’oiseaux, des découvertes, de la camaraderie et de la satisfaction d’aider à faire en sorte que les résultats de la campagne d’atlas soient le plus complets possible.
Nous avons eu une bonne première année, sur laquelle nous voulons miser. À certains égards, le travail devient un peu plus difficile chaque année parce que l’accent est mis sur la recherche des espèces manquantes et la visite des emplacements non recensés auparavant. Mais le plaisir et la satisfaction augmentent avec chaque nouvelle liste d’observation ou point d’écoute en territoire d’Atlas précédemment non recensé, chaque nouvelle espèce pour une parcelle et chaque fois que vous haussez les indices de nidification pour une espèce.
Cela peut nécessiter plus de planification, surtout dans les parcelles où des données ont été recueillies l’an dernier, mais il ne faut pas se dérober à la tâche. Nous espérons qu’avec la réduction du nombre de restrictions reliées à la COVID-19, les observateurs seront plus libres de se déplacer dans la province et pourront se concentrer sur le comblement des lacunes dans la couverture de l’Atlas. Consultez la carte de couverture (en anglais) et communiquez avec la coordonnatrice ou le coordonnateur de votre région pour voir comment vous pouvez contribuer. Il y aura des activités d’atlassage en groupes dans bon nombre de régions cet été.
Lancement de la campagne 2022
La deuxième année de l’Atlas a bien commencé avec le week-end de lancement 2022! Si vous avez manqué la partie en ligne de la fin de semaine, vous pouvez regarder les enregistrements sur notre chaîne YouTube (en anglais). Plusieurs défis amusants ont eu lieu dans les semaines précédant le lancement. Voici les résultats:
La région 7 (Waterloo) s’est classée au premier rang quant au nombre d’indices de nidification confirmée, soit 17. Brent, de cette même région, a remporté le défi du code d’indice de nidification le plus élevé, à savoir le code AE (adulte quittant un site de nidification [visible ou non] ou y arrivant, dans des circonstances indiquant l’existence d’un nid occupé), attribué à un Merle d’Amérique.
Le Nord s’est distingué en remportant deux défis. Pierre, de la région 41, est gagnant du défi relatif aux relevés standards de chouettes et de hiboux; il a réalisé un relevé de Chouettes épervières. Et c’est Angie, de la région 42, qui a relevé avec succès le défi consistant à présenter des photos d’atlasseurs sur le terrain. Voyez sa photo gagnante ci-contre.
Finalement, le jeu-questionnaire du dimanche a été gagné par Elena, de la région 24.
|
 |
Incitatif supplémentaire
Afin d’inciter à visiter des parcelles nouvelles ou peu couvertes, nous tirerons au sort, à la fin de l’été, un exemplaire imprimé de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (2001-2005) parmi les observateurs qui auront ajouté 50 espèces ou plus avec des indices de nidification dans une de ces parcelles en 2022. Bonne chance à tous!
Blitz de parcelles
L’équipe de la blitz de Grundy Lake est complète, mais il reste encore de la place pour les blitz des parcs provinciaux Mikisew et Halfway Lake ainsi que pour l‘événement «Atlassons un bloc ensemble» dans le nord-est de la province en juin. Ces activités sont d’excellentes façons d’en apprendre davantage sur l’atlassage, de faire connaissance et d’observer avec d’autres participants et de contribuer à couvrir la partie «centrale» de la province où nous avons grandement besoin d’aide. Nous espérons que vous vous joindrez à une équipe ou que vous ferez votre propre atlassage dans cette région. Nous vous invitons à contacter votre coordonnatrice ou coordonnateur pour savoir quelles blitz de parcelles sont prévues dans votre région. Pour plus d’informations, cliquez ici.
Un grand weekend des atlas
Marquez votre calendrier. Comme incitation supplémentaire cette année, nous nous joignons aux participants aux autres campagnes d’atlas en cours ailleurs en Amérique du Nord pour organiser un grand week-end des atlas du 24 au 26 juin 2022. Plus de détails à ce sujet vous seront communiqués plus tard, mais nous avons été mis au défi de voir si nous pouvons égaler les efforts déployés par les participants aux autres atlas aux États-Unis et à Terre-Neuve au cours de ce week-end. Montrons à nos amis Américains ce que nous savons faire! Nous sommes fiers de notre longue histoire des atlas en Ontario – voyez la note de Gregor plus loin. Le défi est lan
Articles promotionnels de l’Atlas
Il existe une grande panoplie d’articles promotionnels à l’effigie de l’Atlas (t-shirts, casquettes, gobelets, sacs fourre-tout, etc.). Pour voir la collection et faire vos achats, cliquez ici. Nous sommes impatients de vous voir montrer avec style les couleurs de l’Atlas! |
 |
Autocollants de l’Atlas
Votre pare-brise a besoin d’être embelli? Votre tasse de voyage ou votre ordinateur portable est trop ordinaire? Vous pouvez contribuer à enjoliver ces objets, à vous identifier en tant qu’atlasseur et à faire une promotion discrète de l’Atlas en utilisant des autocollants de l’Atlas à des endroits bien en vue comme ceux-ci. Les autocollants en plastique transparent portant le logo de l’Atlas l’Atlas (voir l’exemple ci-contre) auprès de la coordonnatrice ou du coordonnateur de votre région. |
 |
Points d’écoute avec enregistreur audio Zoom
Nous encourageons les atlasseurs à réaliser des points d’écoute cette année, autant par la méthode traditionnelle qu’avec enregistreur. Lisez plus bas le témoignage de Susan Bryan, qui a utilisé l’enregistreur Zoom; nous espérons que cela vous incitera à suivre son exemple.
Atlasseurs en vedette
Nous lançons dans ce numéro du bulletin une nouvelle rubrique qui met en lumière une participante ou un participant à l’Atlas. La première de ces chroniques souligne la contribution de Derek Armstrong, de l’île Manitoulin, et est pour nous une manière de le remercier pour ce qu’il accomplit. Nous avons hâte de présenter d’autres atlasseurs dans les prochains numéros.
Le livre du 2e Atlas soutient les objectifs en matière de sensibilisation et de mobilisation du 3e Atlas.
L’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (2001–2005) passe au numérique!
Vers la fin de la campagne de terrain de cinq ans du deuxième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (2e Atlas), les partenaires et le personnel de l’Atlas ainsi qu’un grand nombre de dévoués contributeurs, réviseurs, rédacteurs et photographes bénévoles ont commencé à travailler sur la publication du livre, qui était le point culminant du projet. Sa rédaction terminée à la fin de l’automne 2007, l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario (2001–2005) a été tiré à 4500 exemplaires au début de 2008; il a été extrêmement bien reçu.
Ce livre, dont les 728 pages regorgent d’information, présente des comptes rendus détaillés se rapportant aux 286 espèces d’oiseaux répertoriées dans la province, lesquels résultaient du travail de 3417 bénévoles, ce qui en faisait la ressource documentaire la plus autorisée sur l’avifaune ontarienne et sa répartition au moment de sa publication. Le texte détaillé est étayé par plus de 900 cartes (portant sur les preuves de nidification et l’abondance relative) et plus de 400 photos, et des chapitres supplémentaires traitent de sujets tels que les changements dans les populations et la répartition des oiseaux, les points saillants des résultats, la biogéographie, etc.
Margaret Atwood et le regretté Graeme Gibson ont qualifié la publication de l’Atlas de «réalisation monumentale […] présentée avec une clarté et un style remarquables. Inestimable pour la rigueur de sa science, l’Atlas est aussi un livre merveilleux à parcourir tout simplement […] Ce livre est un incontournable pour tous ceux qui s’intéressent aux oiseaux, à l’Ontario et au monde naturel.» Voici ce qu’a écrit le professeur Daniel Mennill, de l’Université de Windsor, dans le Wilson Journal of Ornithology: «[L’Atlas] est une réalisation monumentale et établit une nouvelle norme pour les atlas d’oiseaux nicheurs.».
Maintenant, 15 ans plus tard, le livre du 2e Atlas est pratiquement épuisé, marquant ainsi l’achèvement réussi de sa publication imprimée. Mais il continuera de contribuer à la conservation aviaire en Ontario et se perpétuera sous des formes nouvelles et emballantes! L’équipe de l’Atlas a toujours espéré que le projet et la publication qui en résulterait contribuent non seulement à enrichir nos connaissances sur la biologie, les populations et la conservation des oiseaux, mais qu’ils constituent également des outils d’information, de sensibilisation et d’éducation. Pour aider à atteindre ces objectifs, certains exemplaires restants du livre sont utilisés pour soutenir la sensibilisation et l’engagement des communautés et des jeunes autochtones dans le cadre de la campagne du 3e Atlas. Ainsi, le livre du 2e Atlas et les recettes de sa vente contribuent à faire le lien entre les deux projets et à soutenir l’expansion des efforts de sensibilisation – un lien encourageant et précieux qui profitera aux oiseaux, à la conservation et à la communauté.
Les quelques douzaines d’exemplaires imprimés qu’il reste du 2e Atlas sont vendus par l’intermédiaire d’Ontario Nature (site en anglais). Nous sommes très heureux d’annoncer cependant que la version intégrale de la publication est désormais accessible sous forme numérique sur le site Web de l’Atlas. L’Atlas a été formaté pour une lecture et une navigation faciles au format numérique et permettra à d’innombrables lecteurs nouveaux et enthousiastes d’accéder à son contenu.
Les liens d’un Atlas à l’autre et la possibilité pour le projet du 2e Atlas de soutenir les objectifs et les résultats du troisième constituent un résultat particulièrement approprié et positif. Que vous continuiez à parcourir le 2e Atlas dans sa version imprimée, en ligne ou sous ces deux formes, nous espérons que vous apprécierez cette contribution passionnante à la connaissance et à la conservation de la faune ailée en Ontario.
Gregor Beck
Stratège principal, Oiseaux Canada
Président du Comité de gestion, Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario
Le forum de discussion du 3e Atlas cède la place à la plateforme Discord
Après avoir constaté une participation limitée au forum de discussion l’an dernier, nous avons décidé de passer à la plateforme Discord. Ce service en ligne gratuit permet au détenteur d’un compte de créer son propre «serveur» comme espace d’échange entre les membres de la chaîne qui lui correspond. Le principal avantage d’utiliser Discord est qu’il dispose d’une application mobile dédiée. Il est donc facile de l’ouvrir rapidement et de poser une question brève, même lorsque vous êtes sur le terrain. Nous espérons que cet outil permettra aux atlasseurs de poser des questions, de publier des récits, de se tenir au courant des annonces et d’apprendre les uns des autres.
Si vous voulez seulement voir les échanges qui ont lieu sur le forum de discussion (maintenant Discord) sans participer, vous pouvez continuer de le faire sur le site Web du 3e Atlas. Toutefois, vous pouvez accéder au nouveau forum de discussion en cliquant sur «Forum de discussion» dans le menu déroulant sous l’option «Participez» du menu principal sur la page d’accueil du site Web de l’Atlas, ou vous pouvez y accéder directement ici: https://www.birdsontario.org/discussion/?lang=fr. Vous trouverez les sections «annonces-en-francais» et «discussion-en-francais» dans le menu de gauche.
Si vous souhaitez participer aux échanges, vous devez créer un compte dans Discord. Ensuite, vous pourrez joindre le serveur Discord de l’Atlas en cliquant sur ce lien: https://discord.gg/JCfgfr3egG.
Nous avons structuré le nouveau forum de discussion avec essentiellement les mêmes principaux sujets (appelés chaînes dans Discord) que nous avions dans l’ancien forum et nous avons fait notre possible pour copier tout le contenu de ce forum dans le nouveau.
Vous pouvez visionner un tutoriel expliquant le fonctionnement du serveur Discord à l’adresse https://youtu.be/YPWgY0pXfSs (en anglais).
Zoom, un mot à la mode, un précieux outil
S’il y a un mot qui était pratiquement sur toutes les lèvres pendant la pandémie de COVID-19, c’est Zoom. En effet, qui n’a pas dit ou entendu, par exemple: «Excuse-moi, j’ai un Zoom ce soir.»? Ou encore: «Ma fille a enseigné pendant des semaines sur Zoom.»
Or, il s’adonne que certains atlasseurs continueront de «faire du Zoom», mais pas tout à fait de la même manière ni avec le même outil. En fait, ils utiliseront l’enregistreur audio Zoom.
J’ai plus de 70 ans et une audition défaillante (surtout aux sons aigus), mais autrement je suis physiquement capable et désireuse de participer à l’aventure de l’Atlas. Pour moi, l’enregistreur audio Zoom fourni par le bureau de l’Atlas était l’outil parfait pendant mes points d’écoute
J’ai réalisé beaucoup de points d’écoute. J’ai couvert de nombreuses parcelles éloignées du nord de l’Ontario pendant la campagne de terrain du 2e Atlas, et j’ai participé au Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) pendant des années. Mais c’était il y a 20 ans. L’an dernier, au moment où a commencé la campagne de terrain du 3e Atlas, ma capacité auditive était tout simplement trop faible. Je pouvais voir Ia Paruline à gorge orangée qui chantait, perchée sur une branche au-dessus de moi, le bec ouvert et la poitrine gonflée, mais je n’entendais absolument rien. Il semblait que ma carrière d’atlasseuse était terminée. Même si je suis suffisamment en forme et prête à me rendre dans des endroits éloignés, un ou une autre bénévole ayant une bonne audition devait toujours m’accompagner ou, pis encore, faire un voyage distinct aux mêmes endroits pour compléter ma couverture insuffisante des parcelles visitées. Ce n’était pas une bonne utilisation des ressources limitées de l’Atlas ou du temps des bénévoles. Cela me donnait également un sentiment d’inaptitude.
C’est alors qu’est apparue la notion de point d’écoute avec enregistreur. Cela avait l’air bien, mais je ne suis pas une technophile. Je me demandais si je pourrais gérer la technologie. Après un peu d’entraînement, j’ai emporté l’appareil portable en vacances avec moi pendant les mois de juin et juillet et l’ai utilisé pendant mes points d’écoute chaque fois que je le pouvais. Il s’agissait notamment de vacances en famille dans la péninsule Bruce, d’une expédition en bateau vers l’île Michipicoten, au milieu du lac Supérieur, et de séjours à mon chalet sur le bord du lac Supérieur, au sud de Thunder Bay, pendant lesquels j’ai couvert des parcelles d’Atlas (du district de Kenora). L’enregistreur a bien fonctionné, il était facile à transporter dans un bateau ou un sac à dos, et il était assez robuste pour résister à certains voyages difficiles dans des endroits éloignés.
Quel est le bilan de l’expérience? Les enregistrements ont été interprétés avec succès par des experts au cours de l’hiver et les données seront téléchargées sur NatureCounts dans les prochaines semaines. Le personnel de l’Atlas m’assure que cela se fera plus rapidement maintenant que le système est au point. J’ai écouté plusieurs des enregistrements avec un autre ornithologue (plus jeune) doté d’une bonne ouïe qui a été impressionné par la qualité du son; j’ai hâte de voir les données dans le système. Et j’ai appris que je suis à nouveau pleinement fonctionnelle, grâce à la nouvelle technologie!
Si vous voulez essayer l’enregistreur audio Zoom cet été, je vous recommande vraiment de passer un peu de temps à vous habituer à l’appareil chez vous. Les instructions sont complètes, mais il faut un peu de temps pour se familiariser avec la technologie.
Les interférences sonores ont créé quelques difficultés pour nos enregistrements. L’un des emplacements prédéterminés du point d’écoute à Sioux Lookout était situé à la limite de la ville, près de l’aéroport. Nous l’avons vérifié à l’avance – tout était calme la veille au soir. Cependant, le lendemain matin à 5 h 45, il y avait une infinité d’avions qui décollaient de l’aéroport, des trains qui circulaient sur les voies voisines, des convois de camions de pâte à papier qui passaient, des machines avec des avertissements sonores de recul qui se déplaçaient sur un site de construction voisin. D’où venaient tous ces gens à 5 h 45 du matin? C’était comme effectuer un point d’écoute sur un site d’industrie lourde en pleine activité. Il est évident que le rythme de vie de cette petite ville du nord de l’Ontario s’est considérablement accéléré depuis que des points d’écoute y ont été effectués 20 ans plus tôt.
Nous avons également rencontré des interférences sonores «naturelles» amusantes. Peu de temps après le début de l’enregistrement dans une zone humide sauvage (à l’ouest de Silver Dollar, dans le district de Kenora), un couple de Grands Chevaliers très en voix a commencé des assauts aériens incessants. Les diou diou diou sonores et résonants vociférés en continu par le couple ont enterré tous les autres cris et chants plus faibles d’autres oiseaux en arrière-plan. L’enregistrement sonore qui en a résulté était inutile pour identifier toute autre espèce que le Grand Chevalier.
Grâce à la nouvelle technologie, je ne me sens plus comme un ornithologue inadéquate. Je peux maintenant faire tout le travail, aidée par le Zoom. Cet été, je vais participer avec mon Zoom à une blitz de parcelles lors d’un voyage de camping de trois jours sur des îles éloignées du lac Supérieur. J’ai également prévu un autre voyage à l’île Michipicoten et de participer à d’autres blitz de parcelles dans le district de Kenora. Qui sait à quels autres endroits mon Zoom et moi pourrions aller?
J’encourage vivement toute personne souhaitant participer pleinement aux travaux de l’Atlas à utiliser l’enregistreur audio numérique Zoom (demandez à votre coordonnatrice ou coordonnateur régional). Que vous en ayez besoin en raison d’une perte d’audition, ou simplement parce que vous n’êtes pas très doué.e pour identifier les oiseaux par la voix, il peut vous permettre de recueillir de manière efficace les données nécessaires à l’Atlas. C’est un appareil facile à utiliser, portable et gratuit. Remplacez le Zoom de la COVID par celui de l’Atlas!
Susan Bryan, Thunder Bay
Atlasseur en vedette – Derek Armstrong, région de Manitoulin
Bonjour, je m’appelle Derek Armstrong. Je suis un ornithologue très amateur et je participe à la campagne de l’Atlas depuis à peine un an. Je vais vous expliquer comment je me suis impliqué, mais je vous donne d’abord quelques informations sur moi.
Je vis avec ma famille dans une petite propriété rurale à l’extrémité sud de Sudbury. Je suis un géologue récemment retraité, après une carrière de plus de 30 ans qui m’a exposé à beaucoup de nature (surtout les moustiques!), dans de nombreux endroits de la province. |
Derek sur le bord de la rivière Severn, dans le nord-ouest de l’Ontario |
Mon expérience de travail et notre cadre rural ont stimulé mon intérêt général pour la nature et m’ont incité à joindre iNaturalist et divers groupes Facebook axés sur la nature. Mon expérience de l’ornithologie s’est largement limitée à l’observation des oiseaux qui venaient à nos mangeoires en hiver et de ceux que nous entendions et voyions lors des promenades quotidiennes avec notre chien dans les bois près de chez nous.
Comment en êtes-vous venu à participer à la campagne de l’Atlas?
J’ai été invité à participer par un de nos coordonnateurs régionaux, vraisemblablement à la suite de mes nombreuses publications sur la plateforme iNaturalist. Ce n’était certainement pas à cause de mes connaissances ornithologiques, car j’en ai très peu.
De quelle manière avez-vous participé?
Ma première expérience a consisté à prendre part à un relevé de hiboux et de chouettes l’an dernier. C’est un relevé facile pour les débutants, et qui a même été encore plus facile pour moi, car nous n’avons rien entendu! Toutefois, j’ai entendu ma toute première Bécassine de Wilson. J’étais conquis!
Ensuite, j’ai proposé d’être responsable de la parcelle dans laquelle nous vivons, pensant qu’il valait mieux commencer par un contexte géographique et des oiseaux familiers. Je savais que les points d’écoute seraient mon plus grand défi, car ils exigent une grande capacité d’identification des chants d’oiseaux. Par coïncidence, j’ai découvert les ateliers portant sur les applications mobiles Bird ID et BirdSong ID que l’Arboretum de l’Université de Guelph a commencé à offrir en ligne en raison de la pandémie de COVID-19. Chris Earley a fait un travail formidable avec ces ateliers! Malgré cela, je ne me sentais toujours pas assez confiant pour effectuer des points d’écoute en comptant sur mon propre savoir-faire. C’est ainsi que j’ai mis à profit l’offre du bureau de l’Atlas de me prêter un enregistreur audio numérique. Cet appareil m’a permis de réaliser facilement le nombre de points d’écoute requis pour ma parcelle. Les enregistrements étaient également un bon moyen de passer en revue les cris et chants d’oiseaux et de m’entraîner à les identifier.
J’ai également réalisé un relevé d’engoulevents dans ma parcelle. Nous entendons couramment des Engoulevents bois-pourri près d’ici, alors c’était un relevé facile à faire.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans l’atlassage?
L’atlassage m’a permis de me concentrer et de me motiver davantage pour observer les oiseaux. Il m’a incité à sortir pour trouver des oiseaux, et pas seulement à rester assis à la maison et regarder ce qui venait à nos mangeoires. Les points d’écoute m’ont permis de sortir tôt le matin pendant la saison de reproduction, de me rendre dans des endroits où je n’aurais pas pu aller autrement et de découvrir des oiseaux que j’aurais manqués autrement. Parmi les faits marquants de ma première année de campagne d’atlas, je citerai le très étrange cri nuptial du Butor d’Amérique mâle et la découverte d’une colonie de nidification de Grands Hérons.
Qu’avez-vous appris?
L’Atlas m’a donné envie d’en savoir plus sur les oiseaux que je n’aurais jamais découvert autrement. Et apprendre les chants d’oiseaux m’a permis de réaliser qu’il y a beaucoup plus d’espèces que je ne le pensais.
Que pensez-vous de l’Atlas (son importance, entre autres)?
Je pense que nous tenons beaucoup de choses pour acquises lorsque nous regardons les cartes des aires de répartition des espèces et les autres renseignements fournis dans les guides de terrain. Et lorsqu’on compare les données au fil des ans, d’un atlas à l’autre, on peut constater des différences: certaines espèces se rétablissent, d’autres se raréfient, ou se déplacent en réponse à des facteurs tels que les changements climatiques. C’est très agréable de participer à la collecte des données qui servent à produire ces cartes et ces guides et à effectuer des analyses plus approfondies.
Quels conseils donneriez-vous aux observateurs débutants?
N’ayez pas peur de vos propres limites, qu’elles soient perçues ou réelles. Vous ne vous considérez peut-être pas comme un «vrai» observateur d’oiseaux (ce n’est pas mon cas!), mais ne vous inquiétez pas, toutes les activités de l’Atlas ne requièrent pas des compétences ornithologiques professionnelles. S’impliquer à n’importe quel niveau peut vous donner la possibilité et la motivation de développer et d’affiner vos compétences.
En plus de votre guide de terrain de confiance, vous devriez utiliser les applications mobiles comme Merlin et eBird. Elles sont excellentes pour vous aider à identifier les oiseaux (y compris leurs chants et leurs cris!) et à garder trace de vos observations. Et vous devriez consulter les communautés d’ornithologues en ligne, comme les groupes locaux ou provinciaux ou les clubs d’ornithologie sur Facebook. Ce sont d’excellentes ressources pour apprendre quels oiseaux sont présents dans votre région, diffuser vos observations et obtenir l’aide d’observateurs plus expérimentés pour identifier les oiseaux.
Mais, surtout, sortez et amusez-vous!
Rappels du Comité des espèces importantes
Atlassage en dehors de la période de pointe pour la reproduction
N’oubliez pas de vous reporter aux graphiques sur la page https://www.birdsontario.org/dates-sures/?lang=fr si vous atlassez en dehors de la période de pointe pour la reproduction (comprise entre le 24 mai et le 10 juillet). Faites preuve de prudence pour utiliser les codes d’indice de nidification «inférieurs» (X, H et S) pendant cette période, en particulier en dehors des «dates sûres» des espèces que vous observez (alors que des individus en migration ou non reproducteurs peuvent afficher des comportements similaires à ceux des reproducteurs).
Espèces importantes
Toutes les mentions d’espèces considérées comme importantes sont révisées d’abord par les coordonnatrices et coordonnateurs régionaux et ensuite par le Comité des espèces importantes.
En général, nous encourageons les atlasseurs à s’efforcer de fournir des détails de grande qualité, et surtout de marquer la position géographique des mentions (tutoriel en anglais) des espèces jugées importantes.
Rappelez-vous que l’information requise varie selon le symbole qui se trouve devant le nom de l’espèce :
Symbole
|
Signification
|
Explication
|
Information requise
|
[rare]
|
Indicateur eBird
|
Si le filtre eBird signale qu’une espèce est rare pour la date et l’endroit que vous avez indiqués, vous devez fournir des détails.
|
Explication de la façon dont vous avez identifié l’espèce.
|
†
|
Espèce rare à l’échelle provinciale
|
Un indicateur apparaîtra si vous avez entré un code d’indice de nidification.
|
Comment avez-vous identifié l’espèce? Expliquez votre choix d’indice de nidification. Marquez la ou les positions exactes de l’individu ou des individus observés.
|
‡
|
Espèce rare à l’échelle régionale
|
Un indicateur apparaîtra si vous avez entré un code d’indice de nidification.
|
Comment avez-vous identifié l’espèce? Expliquez votre choix d’indice de nidification. Marquez la ou les positions exactes de l’individu ou des individus observés.
|
§
|
Espèce d’intérêt
|
Espèce répandue qui est en péril ou coloniale. Un indicateur apparaîtra si vous avez entré un code d’indice de nidification confirmée.
|
Marquez la ou les positions exactes de l’individu ou des individus observés. Dans le cas d’une espèce coloniale, fournissez de l’information sur la taille et l’état de la colonie.
|
Nouvelle page d’information pour les «eBirdiens»
Vous utilisez eBird? Nous avons créé une page spéciale destinée aux atlasseurs qui ont un compte eBird. Nous espérons qu’en la parcourant, vous trouverez des réponses à toutes vos questions ayant trait aux relations entre eBird et l’Atlas. Rendez-vous à https://www.birdsontario.org/ebird/?lang=fr. Si vous n’avez pas trouvé toutes les réponses que vous cherchez, essayez le forum de discussion du 3e Atlas.
L’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP)
Comme vous le savez probablement déjà, le 21 mars 2022, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a signalé la présence de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) à sous-type H5N1 dans un échantillon prélevé d’une Buse à queue rousse trouvée dans la région de Waterloo. On a détecté jusqu’à présent l’IAHP chez plusieurs espèces d’oiseaux sauvages, dont des mouettes et goélands, des oiseaux aquatiques, des rapaces et des Corvidés. La situation de l’IAHP en Ontario évolue rapidement et il est probable que davantage de cas seront confirmés dans la province au cours des semaines et des mois à venir.
Alors que vous vous préparez en prévision d’une saison de terrain bien occupée, nous souhaitons vous fournir de l’information générale et des liens vers des ressources qui se rapportent à l’IAHP chez les oiseaux sauvages.
Le message clé pour les atlasseurs en ce moment est le suivant: si vous rencontrez un oiseau mort, blessé ou malade, ne le touchez pas et, si possible, communiquez immédiatement avec le Réseau canadien pour la santé de la faune par téléphone (1 866 673-4781) ou en ligne (http://www.cwhc-rcsf.ca/report_and_submit.php).
L’ACIA a mis en ligne récemment un formidable outil permettant d’obtenir de l’information détaillée sur les oiseaux infectés (lieux et nombre d’individus infectés, depuis quand, etc.). Cliquez ici.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’IAHP, cliquez ici (en anglais).
Nous vous souhaitons de belles observations!
L’équipe de l’Atlas
L’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario remercie les organismes suivants pour leur soutien financier:
Environnement et changement climatique Canada
TD Friends of the Environment Foundation
Vortex
Newmont |
Natural Resource Solutions Inc.,
Hodgson Family Foundation
Baillie Fund
Habitat Faunique Canada |
RBC Foundation
Employment and Social Development Canada (Canada Summer Jobs)
Parcs Canada |
L’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario remercie les organismes suivants pour leur soutien logistique:
Boreal Avian Modelling Project
Ressources naturelles Canada
Parcs Ontario
|
Musée Royale de l’Ontario
Sustainable Forestry Initiative
University of Alberta
Wild Birds Unlimited
|
WildTrax
Ministère du Développement du Nord, des Mines, des Richesses naturelles et des Forêts |