La Journée internationale des femmes 2023
L’Atlas a de nombreuses raisons de célébrer la Journée internationale des femmes. Cette année, nous souhaitons le faire en soulignant et en célébrant les efforts de certaines de nos incroyables Coordonnatrices régionales. Les Coordonnatrices et Coordonnateurs régionaux forment l’épine dorsale des efforts de l’Atlas en assurant la coordination de centaines de bénévoles et en nous aidant à atteindre les objectifs ambitieux de l’Atlas-3.
Prenez le temps de lire ce qui suit pour en apprendre davantage au sujet de ces femmes extraordinaires, de ce qu’elles aiment particulièrement dans ce projet et des moments mémorables qu’elles ont vécus jusqu’à présent. Veuillez vous joindre à nous pour célébrer leurs réalisations impressionnantes .

Rencontrez quelques-unes des femmes qui travaillent dur pour rendre l'atlas possible !

Marcie Jacklin (Niagara) – J’ai tellement appris au cours de ma participation au deuxième atlas et j’étais enchantée qu’on m’offre le rôle de Coordonnatrice régionale pour le troisième. J’aime beaucoup collaborer avec les autres Coordonnatrices et Coordonnateurs régionaux et contribuer aux connaissances sur les oiseaux de l’Ontario en cette période critique pour les populations aviaires. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux oiseaux il y a plus de 30 ans, il y avait un nombre négligeable de femmes qui s’adonnaient à cette passion, et très peu d’entre elles pratiquaient l’observation d’oiseaux par elles-mêmes. C’est donc merveilleux de voir aujourd’hui un si grand nombre de femmes passionnées par les oiseaux partager leurs talents pour contribuer à cette ressource importante.

Regan Goodyear (Muskoka) – C’était très agréable de travailler avec les autres membres de l’équipe de Coordonnatrices et Coordonnateurs régionaux de Muskoka en consacrant plusieurs heures à la planification et à l’organisation avant même le début des travaux sur le terrain. Communiquer par courriel et par vidéoconférence avec notre fabuleux groupe d’atlasseurs de Muskoka a été formidable. Peut-être que cette année nous aurons la chance de nous rencontrer en personne! Ce que j’aime surtout en participant à l’Atlas, c’est d’explorer, à l’aide de mon kayak, des sites autrement inaccessibles. C’est d’ailleurs assise dans mon kayak que j’ai vécu un moment particulièrement inoubliable: un couple de Faucons pèlerins en chasse au-dessus de l’eau et ensuite en train de nourrir leurs oisillons dans un nid au bord d’une falaise. J’ai très hâte de retourner sur le terrain.

Carol Dersch (Algoma) – J’aime le fait que l’observation d’oiseaux soit une activité accessible à tous. Étant donné que les oiseaux sont assez faciles à observer, ils sont idéals pour inciter les gens de tous âges à s’intéresser à la faune, aux espaces naturels, et à la science participative. Il n’est pas nécessaire d’y investir beaucoup d’argent ou de temps; observer les oiseaux peut se faire dans votre cours, dans un parc urbain, ou lors d’une promenade en forêt. Ce qui est tout à fait magique pour moi, c’est sortir dehors très tôt le matin pour entendre le chœur de chants d’oiseaux à l’aube. L’aspect le plus passionnant de l’Atlas est la découverte de bonnes preuves de nidification, tout particulièrement lorsqu’on détecte des oisillons – l’espoir pour la prochaine génération.

Anna Sheppard (Manitoulin) –J’aime participer à l’Atlas puisque les données que je recueille contribuent à un projet utile et important. J’adore l’observation d’oiseaux en général, et l’Atlas m’incite à sortir dehors encore plus souvent pour profiter non seulement de l’avifaune, mais aussi du calme matinal et de sa solitude, de l’air frais et de l’environnement qui m’entoure. Mon rôle de coordonnatrice régionale m’a permis d’en apprendre davantage sur le paysage de l’île Manitoulin, et en particulier sur les oiseaux qui se reproduisent en habitat de prairie. Bien que l’identification des oiseaux puisse parfois sembler difficile, de nombreuses personnes ont facilité mon parcours et j’espère à mon tour avoir la chance d’aider et d’encourager la prochaine génération d’amateurs d’oiseaux!

Lynne Richardson (Grey) –Voir toutes les parcelles de la région 9 se remplir d’atlasseurs enthousiastes a été l’un des éléments valorisants qui ont marqué mon rôle de coordonnatrice régionale. Être témoin de l’accumulation de données dans ces parcelles est également gratifiant. Chaque parcelle semble révéler de nouvelles découvertes pour les atlasseurs et pour la banque de données. En ce début de la saison de 2023, la découverte non pas d’un, mais de deux nids de Pygargue à tête blanche dans ma propre parcelle a été un moment mémorable. J’espère que tous les atlasseurs de la région de Grey auront la chance de vivre de tels sentiments d’exaltation et d’accomplissement en confirmant la nidification des espèces dans leurs parcelles – ou même dans n’importe quel autre site.

Angie Williams (Cochrane) – Mon mari et moi sommes les seuls ornithologues de notre petite ville, et lorsque nous avons emménagé ici en 2018, quelques personnes ont haussé les sourcils lorsque je me suis promenée avec des jumelles et un appareil photo. Ils ne comprenaient pas vraiment ce que je faisais, ni pourquoi. Mais lorsque je leur parle de l’atlas et de la façon dont nous recueillons des données essentielles, ils comprennent soudain. L’atlas rehausse la valeur de l’observation des oiseaux. C’est important, c’est un défi et c’est amusant.

Roxane Filion (Timiskaming) –Participer à l’Atlas dans le nord de la province a été jusqu’ici une merveilleuse expérience; mes moments mémorables sont constitués d’une époustouflante symphonie d’oiseaux chanteurs au lever du soleil, d’un Quiscale rouilleux perché en habitat de nidification et de la chanson du Moucherolle à côtés olive qui retentit dans une tourbière tranquille. Ce que j’aime particulièrement dans mon rôle de coordonnatrice régionale, ce sont les atlasseurs avec lesquels j’ai la chance de collaborer; leur contribution est importante et leur passion pour les oiseaux m’inspire. Je suis enchantée lorsqu’un atlasseur me raconte une de ses observations intéressantes et lorsque j’ai la chance d’aider quelqu’un à entrer des données dans l’Atlas pour la première fois. Voir la progression de la carte de couverture dans les régions nordiques de la province est également gratifiant puisque ces données aideront à la conservation des espèces vulnérables que nous aimons tous.

Christine Drake (Marathon) –Un jour de mi-juin, pendant le premier été de l’Atlas, j’étais en pleine course de fin d’après-midi et je scrutais les vieilles cavités de Grands pics creusées dans les poteaux hydroélectriques le long de la route, question d’atténuer la monotonie de la course. Tout à coup, d’un trou à environ dix mètres de haut dans un poteau de l’autre côté de la route, un petit oisillon duveteux noir et blanc est apparu! À peine quelques secondes écoulées et POP! Et pop, pop, pop, pop, pop, pop, et …pop! Une couvée complète formée de huit canetons, des Garrots à œil d’or, ont fait leurs premiers pas devant moi! Avoir été témoin de ce phénomène formidable, et incroyablement mignon, est un moment que je n’oublierai jamais.

Wendy Hill (Muskoka) – Être Coordonnatrice régionale au sein de l’équipe très engagée de Muskoka me donne l’occasion d’apprendre et d’échanger avec un groupe d’ornithologues amateurs agréables, doués et inspirants qui ont à cœur la protection de ces merveilles aviaires. Je suis ravie de faire partie de ce processus et j’espère que nous puissions servir d’inspiration afin d’inciter les amateurs d’oiseaux de Muskoka à participer au projet! Contribuer à l’Atlas est pour moi un prétexte idéal pour passer du temps à l’extérieur tout en explorant ma passion pour la nature et pour les oiseaux. Fournir des données qui contribueront à la conservation est un bonus. Le défi d’explorer les routes de campagne et les sentiers de notre magnifique Muskoka, et de localiser avec succès un oiseau et d’interpréter ses comportements, est une véritable joie. Chaque nouvelle découverte provoque une montée d’adrénaline, que ce soit la chanson d’une nouvelle espèce ou la découverte d’un nid parfait et exquis contenant des œufs. La nature à son état le plus pur.

Christine Trudeau (Cornwall-Hawkesbury) –Mon odyssée ornithologique a commencé au chalet de ma famille sur le bord du lac George, juste au nord d’Alfred, en Ontario, quand j’avais environ 14 ans. Nous nourrissions les oiseaux, et bon nombre d’espèces s’invitaient à notre table, dont les voraces Gros-becs errants! C’est il y a 24 ans que j’ai commencé à pratiquer activement l’observation d’oiseaux dans l’extrême est de la province, quand je suis devenue membre de la Vankleek Hill & District Nature Society. Comme membre du comité exécutif, j’ai participé à beaucoup de projets touchant l’avifaune; j’aime particulièrement organiser des projets de science citoyenne axés sur l’ornithologie et y participer.

Danielle Gough (Kenora) –Même si j’ai passé tous mes étés dans le parc national de la Pointe-Pelée, dans la région de Windsor-Essex, où j’ai grandi, ce n’est que pendant mes études de baccalauréat que j’ai commencé à m’intéresser aux oiseaux. Je me dois de remercier mon professeur d’ornithologie, M. Dan Mennill, Ph. D., qui m’a transmis non seulement ses connaissances mais aussi sa passion pour les oiseaux. J’ai obtenu une maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université Trent après avoir produit un mémoire présentant les effets du bruit ambiant sur la structure du chant du Troglodyte de Baird dans l’île de Vancouver. J’ai eu la chance de pouvoir observer les oiseaux dans bon nombre de provinces et de territoires au pays au cours des dix dernières années dans le cadre de mon travail comme biologiste à Parcs Canada et au ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario.

Emily Rondel (Toronto) –J’observe et j’étudie l’avifaune depuis des années partout en Ontario, depuis le lac Érié jusqu’à l’extrême nord. Je suis vice-présidente du Toronto Ornithological Club, réviseure eBird pour Toronto et membre du comité des bénévoles de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario. Mon intérêt envers la faune ailée a commencé pendant que je travaillais à mon mémoire de maîtrise, qui portait sur l’application de la science participative au suivi de populations d’oiseaux. Ce travail m’a menée à la mecque des observateurs d’oiseaux de la province, le parc national de la Pointe-Pelée; depuis, l’observation d’oiseaux n’est pas la moindre de mes obsessions! Pour quelqu’une qui est fascinée depuis longtemps par les liens entre le loisir ornithologique et la science de la conservation, l’atlassage est une occasion en or de voir cette convergence atteindre son summum!

Karen Cedar (Essex) – J’ai commencé à étudier les oiseaux en 1989 lorsque je travaillais pour Mike Cadman mais je suis devenue une «vraie» observatrice d’oiseaux quand j’ai commencé à travailler pour Paul Pratt l’année suivante. Ce sont eux qui ont allumé la passion pour les oiseaux et leurs comportements qui m’anime depuis plus de 30 ans. J’ai participé à la campagne du deuxième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, à l’Ontario Rare Breeding Bird Program (programme des oiseaux nicheurs rares de l’Ontario), au Programme de surveillance des oiseaux forestiers, au Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) et au Recensement des oiseaux de Noël. Dans la majorité des cas, c’était dans le comté d’Essex mais j’ai eu la chance de participer à d’autres endroits, notamment dans le parc provincial Polar Bear. J’ai très hâte de voir quelles découvertes seront faites pendant la campagne du troisième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario!

Janice House (Muskoka) –Je suis une folle des oiseaux, secrétaire des Muskoka Field Naturalists, membre du Huntsville Nature Club et bénévole à Muskoka Conservancy. J’adore être à l’extérieur et identifier les oiseaux à l’oreille, faire des recensements et participer à des birdathons. J’ai survécu au Carden Challenge et à l’excursion des Ontario Field Ornithologists à Rainy River en 2019 et j’ai participé de nouveau au Carden Challenge en 2020. J’ai joué un très petit rôle dans la dernière campagne d’atlas et je suis très heureuse de prendre part à celle du troisième atlas. Le chant que je préfère est celui du Pioui de l’Est; on l’entend dans des films!

Kat Côté (Algoma) – J’ai commencé à observer les oiseaux quand je travaillais comme éducatrice en matière de patrimoine naturel au parc provincial du Lac Supérieur. Je suis maintenant conseillère en relations indigènes au ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario à Wawa, et j’en ai encore tellement à apprendre sur les oiseaux! J’ai hâte d’apprendre à identifier d’autres espèces et à m’immerger dans toutes ces données. Et je suis très enthousiaste à l’idée de participer au mouvement qui émerge dans la communauté des loisirs de plein air et de l’ornithologie à propos de la diversité et de I’égalité d’accès au plein air (p. ex. #BlackBirdersWeek). Mes antécédents dans le monde de l’enseignement et au sein des Friends of Lake Superior Park (les amis du parc provincial du Lac Supérieur) m’autorisent à pouvoir communiquer à d’autres la fascination qu’exerce le cycle de vie des oiseaux.

Andrea Kingsley (Northumberland) –J’ai toujours été fascinée par la nature, aussi loin que je me souvienne, mais les oiseaux ont toujours été ma principale passion. J’ai une expérience en biologie et en interprétation de l’histoire naturelle grâce à des emplois de consultante en environnement, à l’enseignement, à la recherche et à des activités bénévoles. J’ai obtenu une maîtrise en biologie après avoir étudié les effets de la coupe forestière progressive uniforme sur les oiseaux du parc provincial Algonquin, où j’étais également naturaliste. J’ai vécu et travaillé dans tout l’Ontario, mais je vis à Brighton depuis 2011. J’adore Presqu’île et le comté de Northumberland et j’ai hâte de participer à la campagne de l’Atlas dans cette magnifique région.

Marlene Paibomesai (Wellington) – J’aime entrer en contact avec la communauté des ornithologues. La communauté des ornithologues ne ressemble à aucune autre : des débutants aux experts, nous partageons tous une même passion pour les oiseaux. J’aime aussi contribuer à un projet aussi important pour la conservation des oiseaux. J’ai apprécié le blitz de parcelles de la région 47 au Luther Marsh. Nous avions une petite équipe d’atlasisseurs pour la matinée. La journée a été terriblement venteuse, mais nous nous sommes bien amusés. Il y a eu ce moment surréaliste où nous étions entourés de bruants à gorge blanche qui chantaient. Nous nous sommes ensuite rendus dans une friterie locale pour déguster une poutine et des tartelettes au beurre.

Amanda Guerico (Toronto) – C’est à l’occasion d’un cours sur le terrain dans le parc provincial Algonquin pendant mes études universitaires que j’ai eu un premier contact sérieux avec l’observation des oiseaux, qui est ensuite devenue en quelque sorte une obsession. J’adore identifier les oiseaux à l’oreille. J’ai effectué des points d’écoute (dénombrements ponctuels) à titre de technicienne pendant deux étés de la campagne de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Manitoba et j’ai passé plusieurs étés et automnes à diriger l’Observatoire d’oiseaux du marais Delta. Par ailleurs, j’ai participé à la surveillance de marais un peu partout en Ontario et dans la région atlantique. La poursuite de la faune ailée m’a fait visiter des endroits incroyables au Canada et à l’étranger, mais les ravins et les pièges à migrants sur la rive du lac Ontario à Toronto occuperont toujours une place spéciale dans mon coeur.

Lisa Venier (Sault Ste Marie) – C’est dans mon emploi d’été consistant à étudier le comportement reproducteur des Hirondelles bicolores avec Raleigh Robertson, à la station biologique de Chaffeys Locks de l’Université Queen’s, qu’est né mon intérêt pour les oiseaux. Mes thèses de premier cycle et de maîtrise portaient sur cette espèce. Par la suite, j’ai poursuivi mes études de doctorat à l’Université Carleton, lesquelles portaient sur les oiseaux forestiers de la région boréale avec Dan Welsh, du Service canadien de la faune, et Lenore Fahrig. De là, j’ai été embauchée par le Service canadien des forêts (Ressources naturelles Canada) à Sault Ste. Marie; j’avais pour tâche de mener des recherches sur ce que la biodiversité peut nous apprendre sur la gestion forestière.