Coordonnateurs régionaux

Les coordonnateurs régionaux constituent la pierre angulaire du programme de l’Atlas. Ils travaillent d’arrache-pied et avec grande compétence. Ils sont votre principal point de contact avec l’Atlas. Ces personnes dévouées répondent à vos questions concernant l’Atlas, attribuent les parcelles aux différents «atlasseurs» principaux et vous aident à déterminer comment remplir votre tâche d’une manière optimale. Si vous envisagez de participer à la campagne de l’Atlas dans une région particulière, prenez contact avec le coordonnateur régional qui en a la responsabilité.

Les coordonnatrices/coordonnateurs régionaux avec l’indicateur [FR] peuvent communiquer en français

Cliquez sur l’indication de la région qui vous intéresse pour connaître les coordonnées du coordonnateur régional.

 

 

Région 01 - Essex

Karen Cedar – J’ai commencé à étudier les oiseaux en 1989 lorsque je travaillais pour Mike Cadman mais je suis devenue une «vraie» observatrice d’oiseaux quand j’ai commencé à travailler pour Paul Pratt l’année suivante. Ce sont eux qui ont allumé la passion pour les oiseaux et leurs comportements qui m’anime depuis plus de 30 ans. J’ai participé à la campagne du deuxième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, à l’Ontario Rare Breeding Bird Program (programme des oiseaux nicheurs rares de l’Ontario), au Programme de surveillance des oiseaux forestiers, au Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) et au Recensement des oiseaux de Noël. Dans la majorité des cas, c’était dans le comté d’Essex mais j’ai eu la chance de participer à d’autres endroits, notamment dans le parc provincial Polar Bear. J’ai très hâte de voir quelles découvertes seront faites pendant la campagne du troisième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario!

Paul Pratt – Ma passion pour les oiseaux et l’histoire naturelle est née dans mon enfance quand j’explorais les régions rurales du comté de Lambton. Le Colin de Virginie, la Maubèche des champs, la Sturnelle des prés et le Pic à tête rouge m’étaient familiers longtemps avant que j’aie mon premier guide d’observation. Cette passion a connu un point tournant pendant un séjour à la pointe Pelée en hiver; c’est là que j’ai vu mes premiers Merlebleus de l’Est et Tohis à flancs roux sur un fond de neige et de ciel bleu éblouissant. J’observe les oiseaux depuis plus de 50 ans et j’ai partagé mon enthousiasme avec des milliers de personnes tout au long de ma carrière de naturaliste-interprète. Je suis actuellement président de l’Essex County Field Naturalists’ Club et du Holiday Beach Migration Observatory et j’ai été membre de l’Ontario Bird Records Committee. Je vivrai ma troisième campagne d’atlas avec Karen Cedar en tant que co-coordonnateur régional pour le comté d’Essex.

Région 02 - Chatham-Kent

Jeremy Hatt – C’est à l’âge de 10 ans qu’est né mon intérêt pour les oiseaux. J’observe les oiseaux surtout dans le comté d’Essex mais le comté de Chatham-Kent se classe bon deuxième. Je suis réviseur eBird pour ce dernier comté et aussi bénévole dans divers programmes de science participative, tels le Recensement des oiseaux de Noël, le Suivi du Martinet en Ontario et le programme des ZICO d’Oiseaux Canada. Je suis également bénévole à divers titres au sein de l’Essex County Field Naturalists’ Club et des Ontario Field Ornithologists, notamment comme guide d’excursions, rédacteur d’articles et membre de comités. J’ai participé à des relevés d’oiseaux nicheurs et effectué des dénombrements ponctuels (points d’écoute) pendant la campagne du deuxième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, mais je voulais m’engager davantage cette fois-ci. Je suis très heureux d’avoir la possibilité d’agir comme coordonnateur régional pour le comté de Chatham-Kent.

Région 03 - Lambton

Sean Jenniskens – Je m’intéresse à la nature et aux oiseaux depuis aussi longtemps que je peux me souvenir. Enfant, je passais des heures à regarder des guides nature et d’observation d’oiseaux. C’est devenu plus sérieux à l’adolescence, période où j’ai fait pas mal d’observation d’oiseaux. J’ai accompli du travail de terrain relié à la faune aviaire une partie de l’année depuis cinq ou six ans, et j’ai agi comme réviseur eBird de ma région pendant trois ans. Au cours de mes années sur le terrain j’ai développé une admiration pour une espèce facilement laissée pour compte, le Moucherolle vert. Bien que sa robe ne soit pas la plus éblouissante, sa personnalité est certainement très agréable à observer! Deux de mes autres «types» favoris d’observation sont la surveillance sur les lacs – depuis la rive du lac Huron dans mon patelin – et l’observation des Laridés. Comme le Moucherolle vert, les mouettes et les goélands sont souvent négligés, mais les «laridophiles» comme moi leur trouvent une véritable beauté. Ce sera ma première campagne d’atlas; j’ai hâte de voir ce que nous pourrons découvrir, surtout ici dans le comté de Lambton!

Région 04 - Middlesex-Elgin

George Prieksaitis – J’ai commencé à observer les oiseaux avec mes parents à notre ferme, à Rodney, en Ontario, quand j’avais cinq ans, et je n’ai jamais cessé de pratiquer ce loisir depuis (cela fait presque 45 ans). J’ai participé aux campagnes de 1981-1985 et de 2001-2005 de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario dans les comtés d’Elgin, de Kent et de Middlesex, et j’ai adoré apprendre à reconnaître les espèces par leur voix. Par ailleurs je bague des rapaces diurnes au sein des Hawk Cliff Raptor Banders depuis 25 ans; ce groupe d’oiseaux est ma passion. Mais les espèces de la forêt carolinienne ne sont pas loin derrière. J’ai très hâte de réaliser des points d’écoute (dénombrements ponctuels) de nouveau et d’utiliser la nouvelle application pour téléphone intelligent qui me permettra d’envoyer des données pendant mes déplacements dans ma région et l’ensemble de la province. J’ai également hâte de côtoyer les observateurs de la jeune génération qui s’engagent dans le bénévolat, tout comme je l’ai fait il y a plus de 40 ans! C’est le temps pour moi de «donner au suivant»!

Pete Read – Quand j’étais jeune, j’explorais souvent les voies d’eau dans la région de London. J’étais intéressé par tout ce qui touchait à la nature, mais mon intérêt s’est porté principalement sur l’avifaune une fois adulte. Pendant la campagne du premier atlas, j’ai participé à la collecte de données dans certaines parcelles de ma région et du centre de l’Ontario. Pendant celle du deuxième atlas, j’ai pu jouer un rôle encore plus actif: les deux premières années, j’ai couvert plusieurs parcelles dans la Région 04 et la troisième année, je faisais partie d’une équipe d’«explorateurs» qui ont arpenté environ 50 parcelles dans le centre de la province. Lors de chacune des deux dernières années, j’ai patrouillé certaines des plus grandes parcelles du nord-ouest de l’Ontario, dans le cadre de l’Initiative boréale nord, pour l’étude de la faune, en particulier la faune aviaire, près de collectivités de Premières Nations. Au fil des ans, je me suis investi dans tous les aspects de l’ornithologie, pratiquée dans mes temps libres et à titre professionnel. Je suis enchanté de prendre part à la campagne du troisième Atlas des oiseaux nicheurs, surtout pour voir comment l’état des effectifs a changé mais aussi pour promouvoir l’observation des oiseaux comme loisir et possibilité de carrière

Région 05 - Norfolk

Stuart Mackenzie – J’ai commencé à explorer le monde naturel pratiquement dès la naissance, plus précisément depuis l’âge de deux ans. Apprendre à produire des pshhh sur les genoux de mon père était un aussi bon début que tout autre. Je suis actuellement directeur – Écologie des migrations à Oiseaux Canada. En cette qualité, je gère différents aspects du Système de surveillance faunique Motus, des observatoires d’oiseaux de Long Point et de Thunder Cape et du Réseau canadien de surveillance des migrations. J’ai travaillé intensivement sur le terrain pendant la campagne du deuxième atlas, où j’ai passé beaucoup de temps partout dans la zone boréale et dans des secteurs isolés de la pointe Long. La participation à une campagne d’atlas est une très bonne façon de parfaire ses compétences, de se faire des amis et de pratiquer le travail d’équipe. C’est aussi une excellente excuse pour explorer les coins peu connus et rarement visités de la province.

Région 06 - Huron-Perth

Dave Brown – Je pratique l’observation d’oiseaux depuis 46 ans (j’ai commencé à l’âge de 11 ans) au Canada et dans d’autres pays, dont Ie Belize, le Costa Rica, Trinidad et la Colombie. J’ai beaucoup aimé transmettre mes connaissances au sein de mon club d’ornithologie à l’école, lors d’excursions d’observation regroupant des étudiants et aux visiteurs à la Hawk Cliff Hawk Watch, où j’ai agi comme coordonnateur pendant plus de 30 ans. J’ai passé deux saisons à baguer des oiseaux et à faire du travail de recensement à l’Observatoire d’oiseaux de Long Point et j’ai participé à la mise à jour du site Web d’Oiseaux Canada au début des années 2000. J’ai également participé à la campagne du deuxième atlas en aidant à récolter des données dans plusieurs parcelles et en appréciant tous les aspects du travail de terrain, surtout les fois où j’ai traîné des membres de ma famille sur le terrain, souvent avant le lever du jour… ou, comme mon frère le disait: «à la limite du ridicule!». J’ai hâte d’entreprendre la troisième campagne d’atlas.

Région 07 - Waterloo

Ken Burrell – Ce sont mes parents qui m’ont encouragé à observer les oiseaux et mon frère Mike m’a livré une concurrence amicale dans ce domaine. En tant que fervent observateur d’oiseaux en Ontario, j’ai vraiment hâte de participer à la campagne du troisième atlas, de faire de nouvelles découvertes et de constater les changements qui se sont produits dans l’avifaune de la province, en particulier depuis le deuxième atlas. Mon espèce favorite est la Paruline orangée, qui ne cesse de me séduire depuis ma première rencontre avec elle quand j’étais enfant.

Région 08 - Bruce

Kiah Jasper – Mon obsession envers la faune aviaire remonte à 2016, l’année où j’essayais de trouver un Harfang des neiges. Pendant des mois, j’ai lu à propos de tous les rapaces diurnes que les gens voyaient cet hiver-là; je me suis donc mise à leur recherche. Ce n’est pas tant l’espèce comme telle qui a créé l’étincelle que l’expérience vécue: pendant les semaines où je cherchais des harfangs, j’ai fait connaissance avec beaucoup d’autres oiseaux intéressants comme l’Alouette hausse-col et l’Aigle royal. C’est alors que je suis devenue accro et je ne l’ai jamais regretté. Mes types d’observation préférés sont la surveillance des rapaces diurnes en migration et des oiseaux aquatiques sur les lacs et mon espèce favorite est probablement le Faucon gerfaut. J’ai animé des excursions d’observation dans les comtés de Bruce, de Grey et d’Huron. Ce sera ma première participation à une campagne d’atlas d’oiseaux nicheurs; j’ai très hâte!

Jarmo Jalava – Il y a plusieurs dizaines d’années, j’ai été attiré vers l’observation d’oiseaux par un très sournois Bruant chanteur qui se manifestait dans notre arrière-cour de la banlieue de Toronto chaque année en mars et m’aguichait avec son chant mélodieux, s’engouffrant toujours dans les buissons avant que je réussisse à le voir. En essayant de trouver le chanteur, j’ai découvert toute une communauté colorée, musicale et fascinante d’oiseaux dans les ravins voisins de Toronto et à notre chalet près de Parry Sound. Cela m’a conduit à m’engager comme bénévole à l’Observatoire d’oiseaux de Long Point à l’adolescence, à réintroduire le Faucon pèlerin – disparu de la région à l’époque – dans la nature sauvage du parc dans le cadre d’un travail d’été, puis à devenir écologiste. Et je continue toujours d’observer les oiseaux, toujours à cause, jadis, du bruant sournois, que je ne peux éviter d’appeler mon espèce préférée (bien que le nombre d’«espèces préférées de Jarmo» soient l’objet d’une blague récurrente dans ma famille). Dans quel milieu naturel est-ce que je préfère observer les oiseaux? Les côtes, et encore les côtes. J’ai patrouillé la majeure partie de la côte du secteur est de la baie Georgienne pendant la campagne du deuxième Atlas. Et pour la troisième qui s’annonce, j’ai très hâte d’être le «jeune» coordonnateur adjoint de Kiah Jasper pour la région de Bruce (c’est-à-dire de donner un coup de main au besoin) et d’atlasser dans bon nombre de parcelles de mes deux régions d’attache de la province, la péninsule Saugeen (Bruce) et la côte sud de l’île Manitoulin.

Région 09 - Grey

Paul Eagles – Paul est né et a grandi dans le comté de Grey. Son père était éleveur de visons à Springhill Fur Farms dans le canton d’Artemisia. Paul est titulaire de deux diplômes en biologie: un baccalauréat en biologie de l’Université de Waterloo et une maîtrise en zoologie de l’Université de Guelph. De plus, il détient un doctorat en urbanisme et en planification régionale de l’Université de Waterloo. Après une carrière de 40 ans comme professeur à ce dernier établissement, Paul a pris sa retraite en 2014. Il a participé activement à l’élaboration et à la mise en œuvre du premier Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, de 1979 à 1987, en plus d’en avoir été un des rédacteurs. Le comté de Grey possède un riche patrimoine naturel et renferme d’excellents habitats pour les oiseaux nicheurs. Paul considère comme un honneur de pouvoir contribuer à une meilleure connaissance de l’avifaune de cette merveilleuse région.

Lynne Richardson – J’observe les oiseaux depuis mon enfance, et je ne me rappelle pas d’un moment où ceux-ci ne m’ont pas intéressée. Le premier atlas a coïncidé avec l’époque où mon intérêt pour l’avifaune est passé de la simple identification au désir de tout savoir. La participation à la campagne de l’atlas a fait de moi une meilleure ornithologue. J’adore être sur le terrain à observer la faune ailée, mais ce qui m’intéresse vraiment, c’est d’aller plus loin. Les différents programmes de science citoyenne auxquels j’ai participé au fil des ans ont enrichi mes connaissances et accru mon enthousiasme: les Recensements des oiseaux de Noël, le Programme de surveillance des oiseaux forestiers, le Fichier de nidification de l’Ontario du Musée royal de l’Ontario, les sentiers de merlebleus, le Bird Records Committee du comté de Grey-Bruce et, récemment, la supervision du programme de sensibilisation et d’éducation du Programme de rétablissement du Pluvier siffleur à la plage Sauble, la participation aux travaux du comité du programme du fabuleux Huron Fringe Birding Festival (festival ornithologique du littoral du lac Huron) depuis le parc provincial MacGregor Point. J’attends avec impatience le lancement de la campagne du troisième atlas avec toutes les merveilleuses découvertes et expériences que feront les nombreux observateurs qui y participeront dans le comté de Grey.

Mark Wiercinski – J’ai grandi dans un verger de pommiers, que nous arpentions avec notre mère; elle nous montrait tout ce qu’elle pouvait: merles, corneilles, tourterelles, Pluviers kildirs, tous les oiseaux qui nichaient ou qui s’arrêtaient chez nous. Mon aventure ornithologique a commencé quand ma mère nous a prêté ses jumelles; alors, nous avons commencé à voir de plus près, la curiosité a pris le dessus et nous étions conquis. J’ai participé aux deux premières campagnes de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, à observer dans bon nombre de parcelles et à aider de quelques autres façons. Mais j’étais aussi un observateur rémunéré et j’ai rempli quelques mandats. Pendant la campagne du deuxième atlas, j’ai participé à l’essai visant à déterminer comment intégrer les estimations des populations dans le travail de terrain. Ainsi, je me suis répété l’adage: jamais deux sans trois. L’ornithologie est à la fois un travail et un loisir pour moi. Je suis scientifique de métier, et les oiseaux et leur comportement titillent toujours ma curiosité.

Erik Van Den Kieboom – Je me suis intéressé aux oiseaux toute ma vie, et j’ai commencé à les observer plus sérieusement vers l’âge de 13 ans. J’ai grandi dans une propriété de six hectares dans la campagne boisée du comté de Grey. Ce cadre naturel a éveillé mon intérêt pour l’ornithologie, car j’ai pu observer une multitude d’espèces dans ma propre cour. Mon espèce préférée est la Grue du Canada. J’ai la chance de vivre dans une région où plusieurs couples viennent se reproduire. Observer les jeunes se transformer de petites boules de poils en des adultes complètement épanouis au cours de l’été est ce qui fait de l’observation des oiseaux le meilleur des passe-temps à mon avis. Il s’agit de mon premier atlas, et je suis impatient de commencer à récolter des données autour de chez moi. Je suis l’un des trois coordonnateurs régionaux pour le comté de Grey, et j’ai hâte de voir ce que nos atlasseurs trouveront!

Région 10 - Halton

Dan MacNeal – Je m’intéresse aux oiseaux et au plein air depuis mon plus lointain souvenir. Enfant, je pense que ça a commencé quand j’essayais d’identifier les visiteurs aux mangeoires de mes grands-parents en m’aidant de leur vieux guide de terrain. C’est seulement quand j’ai commencé à utiliser eBird, il y a environ dix ans, que j’ai vraiment commencé à pratiquer le loisir ornithologique sérieusement et à explorer ma région. Je travaille dans le comté de Dufferin et je vis dans le comté de Wellington, de sorte que j’ai passé la majorité de mon temps d’observation dans ces régions. Il y a quelques années, j’ai joint l’équipe des réviseurs d’eBird pour l’Ontario, et je révise maintenant les mentions provenant de ces deux comtés. Parmi mes lieux d’observation préférés, il y a le marais Luther et la région de Mansfield Mulmur. Ce sera ma première campagne d’atlas; j’ai très hâte de mieux connaître les espèces de ma région et d’explorer de nouveaux endroits.

Ross Wood – Les oiseaux et leur observation m’ont toujours fasciné. Depuis que j’ai commencé à marcher, je n’ai pas cessé de suivre les oiseaux. Après m’être engagé à retardement dans la campagne du deuxième atlas, je me promets de participer pleinement à celle du troisième dans tous ses aspects. Je compte bien explorer des parties de la province que je n’aurais jamais eu la chance de patrouiller ou que je n’aurais jamais pensé explorer sans la motivation supplémentaire que procure l’atlas. Il n’y a rien que j’aime mieux, le printemps et l’été, qu’être dans les bois et près des marais, bien avant le lever du jour, seul avec les oiseaux.

Région 11 - Niagara

Marcie Jacklin – Le premier jour où j’ai fait de l’observation d’oiseaux était le 28 janvier 1989, lors d’une sortie de l’Ottawa Field Naturalists’ Club animée par Bruce Di Labio au barrage hydroélectrique Moses-Saunders, entre Cornwall et Massena. Cette excursion a changé ma vie. Elle a allumé l’étincelle qui a mené à plus de 30 ans d’observation, à une liste de 388 espèces et à des voyages ornithologiques dans 12 pays. J’ai aussi participé à la campagne du deuxième atlas; c’était un apprentissage difficile mais j’ai adoré. J’aime l’observation d’oiseaux parce qu’elle me donne le coup de pied qu’il faut pour sortir explorer différents habitats et rencontrer de merveilleuses personnes que je suis contente d’appeler mes amis ornithos. Mon espèce favorite? Je dirais le Pic à tête rouge, mais j’aime beaucoup toutes les parulines. Mon habitat préféré? Je dirais que, dans le jour, c’est la forêt. Mais être sur le bord d’un marais le soir, c’est magique. J’ai hâte de participer à la campagne du troisième atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario pour perfectionner mes talents de chercheuse de nids et produire avec notre «équipe» de nouvelles mentions de nidification pour la région de Niagara.

Région 12 - Toronto

Amanda Guercio – C’est à l’occasion d’un cours sur le terrain dans le parc provincial Algonquin pendant mes études universitaires que j’ai eu un premier contact sérieux avec l’observation des oiseaux, qui est ensuite devenue en quelque sorte une obsession. J’adore identifier les oiseaux à l’oreille. J’ai effectué des points d’écoute (dénombrements ponctuels) à titre de technicienne pendant deux étés de la campagne de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Manitoba et j’ai passé plusieurs étés et automnes à diriger l’Observatoire d’oiseaux du marais Delta. Par ailleurs, j’ai participé à la surveillance de marais un peu partout en Ontario et dans la région atlantique. La poursuite de la faune ailée m’a fait visiter des endroits incroyables au Canada et à l’étranger, mais les ravins et les pièges à migrants sur la rive du lac Ontario à Toronto occuperont toujours une place spéciale dans mon coeur. Je suis une des réviseurs eBird pour Toronto et présidente de l’Ontario Bird Records Committee. Les Laridés et les oiseaux marins sont mes groupes d’oiseaux préférés!

Mark Peck – Le troisième atlas de l’Ontario… enfin! J’avais 11 ans quand j’ai fait mon premier voyage d’observation d’oiseaux, avec mon père, George Peck, coordonnateur du Fichier de nidification de l’Ontario (maintenant appelé le Programme de suivi des nids d’oiseaux). Il s’agissait de trouver le plus de nids possible du plus grand nombre d’espèces possible pour mieux connaître les oiseaux nicheurs dans la province. C’est là que je suis devenu accro des oiseaux. Mon premier travail de terrain avec le Musée royal de l’Ontario s’est déroulé pendant la campagne du premier atlas dans le comté d’Hastings puis sur la côte de la baie d’Hudson avec Ross James, Ph. D. Pendant la campagne du deuxième atlas, j’ai partagé mon temps entre la municipalité régionale d’Halton, Rainy River et des sites le long des baies James et d’Hudson. Cette fois-ci, j’aiderai à coordonner le travail des atlasseurs de la région de Toronto et j’irai sur le terrain sur les hautes terres d’Haliburton et dans l’extrême nord de la province. L’observation d’oiseaux pour un atlas, c’est un programme de science citoyenne/communautaire gonflé aux stéroïdes. C’est l’ornithologie à son max! Et n’oubliez pas… si vous trouvez des nids, entrez vos données dans le Programme de suivi des nids d’oiseaux

Emily Rondel – J’observe et j’étudie l’avifaune depuis des années partout en Ontario, depuis le lac Érié jusqu’à l’extrême nord. Je suis vice-présidente du Toronto Ornithological Club, réviseure eBird pour Toronto et membre du comité des bénévoles de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario. Mon intérêt envers la faune ailée a commencé pendant que je travaillais à mon mémoire de maîtrise, qui portait sur l’application de la science participative au suivi de populations d’oiseaux. Ce travail m’a menée à la mecque des observateurs d’oiseaux de la province, le parc national de la Pointe-Pelée; depuis, l’observation d’oiseaux n’est pas la moindre de mes obsessions! Pour quelqu’une qui est fascinée depuis longtemps par les liens entre le loisir ornithologique et la science de la conservation, l’atlassage est une occasion en or de voir cette convergence atteindre son summum!

Région 13 - Simcoe

Ian Cook – J’ai encore ma première liste d’espèces de l’Ontario, qui remonte à 1967; j’avais alors six ans. Mon père était un naturaliste de terrain bien connu dans la région de London. J’ai fait de l’observation d’oiseaux par périodes, mais sans vraiment jamais arrêter. Cette activité m’a fait visiter de magnifiques coins du monde (Costa Rica, Inde, Colombie et toute l’Amérique du Nord) et connaître certains de mes meilleurs amis. En matière d’atlassage, les points saillants pour moi ont été les trois expéditions en canot que j’ai faites dans la vaste forêt boréale de l’extrême nord du Manitoba et de la Saskatchewan. Je compte bien revisiter la parcelle que j’ai couverte dans le comté de Simcoe il y a 20 ans et explorer les habitats près de mon chalet dans la baie McGregor près d’Espanola.

Région 14 - Kawartha

Chris Ellingwood – Après plus de 40 ans d’observation d’oiseaux, je m’adonne à ma passion presque chaque jour. Les lacs Kawartha offrent amplement de possibilités depuis la plaine de Carden jusqu’aux forêts du Bouclier; on y trouve d’innombrables lacs et beaucoup de milieux humides. Pendant la campagne du premier atlas, j’étais un véritable «explorateur» de parcelles, récoltant des données de par la province et perfectionnant mes habiletés d’identification au son. Cette fois-ci, comme pendant la deuxième campagne, je serai coordonnateur régional. La participation à une campagne d’atlas est une excellente façon de découvrir des chemins et des pistes et d’améliorer rapidement sa capacité de reconnaître les indices de nidification. J’ai hâte de constater les changements dans les effectifs des espèces par rapport au deuxième atlas et de mieux connaître la situation des espèces menacées ou en voie de disparition.

Région 15 - Hamilton

Rob Dobos – Je m’adonne sérieusement au loisir ornithologique depuis plus de 35 ans; durant toutes ces années, j’ai participé à de nombreux travaux de recensement et relevés d’oiseaux nicheurs. Au sein du Hamilton Naturalists’ Club, j’ai rempli les fonctions de compilateur bénévole des mentions d’oiseaux dignes d’intérêt pendant 22 ans et observé les oiseaux dans cette région aux milieux diversifiés, en particulier les oiseaux pélagiques en migration d’automne à la plage Van Wagners. J’ai aussi été secrétaire, membre votant et président de I’Ontario Bird Records Committee. Pendant la campagne du deuxième atlas, j’ai remplacé le coordonnateur de la région d’Hamilton à partir de la deuxième année et j’ai grandement apprécié atlasser dans ma parcelle d’adoption et couvrir des secteurs non visités ailleurs dans ma région. Comme j’ai pris ma retraite d’Environnement et Changement climatique Canada l’an dernier, je devrais pouvoir passer plus de temps sur le terrain durant la campagne à venir. Je suis impatient de savoir comment la situation a changé pour les oiseaux nicheurs dans la région depuis la deuxième campagne de terrain.

Région 16 - Peterborough

Martin Parker – Dans ma jeunesse, je me suis toujours intéressé aux oiseaux et à la nature. À l’âge de 12 ans, j’ai participé à mon premier Recensement des oiseaux de Noël à Brockville, en Ontario, puis à quelques autres chaque année par la suite. J’agis comme compilateur pour deux recensements et j’ai fondé quatre recensements, qui existent encore tous. Mon intérêt envers la chose ornithologique a augmenté quand j’ai fait partie des Peterborough Field Naturalists et s’est développé davantage quand on m’a embauché comme naturaliste saisonnier au parc provincial Presqu’ile, l’emploi idéal. Au cours des 12 années qui ont suivi, j’ai travaillé dans différents parcs de la province. Et puis je suis devenu fonctionnaire municipal. J’ai été coordonnateur pour la région de Bruce pendant la campagne du premier atlas. La plus grande surprise pour moi a été de constater la grande diversité des espèces dans une parcelle d’atlas. Celle présentant la plus grande diversité accueillait plus de 130 espèces, et les parcelles à vocation principalement agricole accueillaient plus de 80 espèces. Une autre de mes réalisations a été de recruter des atlasseurs dont j’ai eu le plaisir de voir acquérir plus d’habileté au cours des cinq années de la campagne de terrain. Cela a permis de créer la base d’une communauté ornithologique et naturaliste dans le comté de Bruce. Pour la campagne de terrain du deuxième atlas, j’étais basé dans le district de Parry Sound, qui présentait des difficultés différentes, principalement l’absence de réseau routier. Maintenant basé à Peterborough, je vais travailler dans cette région, où il se trouve un noyau d’excellents observateurs. La participation à une campagne d’atlas est une activité familiale. Ma femme, Kathy, était coordonnatrice pour la région de Nipissing Ouest pendant la deuxième campagne de terrain et un de nos fils faisait partie d’une des équipes de terrain pendant le dernier été de la campagne. Tous nos enfants ont participé d’une manière ou d’une autre. Et je compte bien initier mes petits-enfants à l’atlassage!

Don Sutherland – Je vis et j’observe les oiseaux (y a-t-il une différence?) dans le comté de Peterborough, où je réside depuis 30 ans. Je suis un ornithologue passionné depuis mon premier voyage au parc national de la Pointe-Pelée, à l’âge de neuf ans. Ce qui a commencé comme un passe-temps est rapidement devenu une passion dévorante qui m’a conduit à une carrière où j’ai effectué non seulement des relevés d’oiseaux, mais aussi des inventaires généraux reliés aux sciences de la vie dans des aires protégées établies et proposées. Jusqu’à ma retraite en 2020, j’ai travaillé comme zoologiste pour le Centre d’information sur le patrimoine naturel du ministère des Richesses naturelles de l’Ontario. La retraite me permet maintenant de faire au moins un peu d’ornithologie chaque jour de l’année. Ma participation à la campagne du 3e Atlas allait de soi, car j’avais été fortement impliqué dans les deux campagnes d’atlas précédentes et, honnêtement, j’attendais avec impatience le début de la troisième.

Région 17 - Northumberland

Doug McRae – J’observe les oiseaux depuis mon enfance. Le comté de Northumberland – en en particulier le parc provincial Presqu’ile – est ma principale région d’observation depuis des dizaines d’années. Par ailleurs, j’ai beaucoup voyagé sur les basses terres et les côtes de la baie d’Hudson et également sur les côtes de la baie James. J’y ai participé à bon nombre de travaux, la plupart se rapportant aux oiseaux de rivage. En 2015, j’ai fait l’acquisition d’une aire naturelle de 3,25 hectares près de l’entrée du parc Presqu’ile; je m’occupe de la restauration des lieux pour accroître sa capacité biologique. En outre, je possède une entreprise, Shrew Solutions, qui est spécialisée dans l’organisation d’ateliers et d’excursions portant sur l’histoire naturelle et l’exécution d’évaluations biologiques pour des propriétaires fonciers.

Andrea Kingsley – J’ai toujours été fascinée par la nature, aussi loin que je me souvienne, mais les oiseaux ont toujours été ma principale passion. J’ai une expérience en biologie et en interprétation de l’histoire naturelle grâce à des emplois de consultante en environnement, à l’enseignement, à la recherche et à des activités bénévoles. J’ai obtenu une maîtrise en biologie après avoir étudié les effets de la coupe forestière progressive uniforme sur les oiseaux du parc provincial Algonquin, où j’étais également naturaliste. J’ai vécu et travaillé dans tout l’Ontario, mais je vis à Brighton depuis 2011. J’adore Presqu’île et le comté de Northumberland et j’ai hâte de participer à la campagne de l’Atlas dans cette magnifique région.

Marie Wannamaker – Je suis passionnée d’ornithologie. Depuis 2016, j’adore pratiquer l’observation aviaire et en apprendre davantage au sujet des oiseaux et de leur habitat. J’ai une propriété récréative hors-réseaux dans la région de Northumberland où j’aime cultiver des légumes, des fleurs et des arbres tout en observant les oiseaux. Chaque année, j’essaie d’explorer de nouvelles régions de l’Ontario. Il n’y a rien de mieux que de se réveiller à 6 heures du matin et se balader le long d’un sentier que vous n’avez jamais parcouru auparavant, tout en écoutant et en observant les oiseaux. C’est à la fois relaxant et énergisant.

Région 18 - Muskoka

Regan and David Goodyear – Il y a environ 35 ans, sur un coup de tête, nous avons répondu à un appel de bénévoles pour un recensement d’oiseaux au printemps. Après une journée de dur labeur, nous avons identifié avec certitude 13 espèces! Nous sommes toujours amoureux des oiseaux depuis ce temps. Nous avons participé à plusieurs relevés d’oiseaux nicheurs ainsi qu’à des programmes d’étude des Parulines à ailes dorées et des Engoulevents bois-pourri. De plus, chaque année, nous effectuons des points d’écoute (dénombrements ponctuels) dans le cadre de l’Inventaire des Strigidés nocturnes et du Programme de surveillance des marais. Nous avons également bagué des oiseaux et fait un suivi des migrations pendant une saison à l’Observatoire d’oiseaux de Long Point et au site d’Hawkwatch International (surveillance des rapaces diurnes) dans les monts Goshute, au Nevada. Nous sommes des observateurs assidus dans notre région, dont nous aimons explorer les coins tranquilles. C’est nous qui sommes responsables du compte Muskoka Bird Records Data sur eBird, où nous y avons versé les données des observations d’oiseaux passées de la région de Muskoka après plusieurs années de recherches et de collecte de données. Notre passion nous a menés à beaucoup de magnifiques endroits et fait connaître de grands amis. Nous avons hâte d’entreprendre la campagne de terrain du troisième atlas avec nos collègues d’Équipe Muskoka!

Wendy Hill – Dans mon enfance à la colonie isolée Hydro, dans la municipalité rurale d’Abitibi Canyon dans le nord de l’Ontario, le plein air était mon terrain de jeux et ma salle de classe. Toute la nature m’intriguait; elle a orienté mon choix de carrière et suscité mon bénévolat dans le domaine de l’éducation au plein air. Chez nous, les oiseaux en particulier étaient toujours présents dans les oeuvres d’art, aux mangeoires, au bout de nos jumelles et dans les guides d’identification. En entendant l’Où es-tu, Frédéric, Frédéric, Frédéric? chanté par le Bruant à gorge blanche, je me remémore l’époque où j’arpentais les bois du Nord avec mon père. J’ai su que j’étais officiellement une observatrice d’oiseaux quand je suis devenue membre d’un club d’ornithologie à l’époque où je vivais au Wisconsin. C’est là que j’ai rencontré des amateurs qui partageaient mes intérêts, que je suis devenue «ornithodistraite» et que j’ai appris que la «mouette de mer» n’est pas une espèce. J’ai participé chaque année au Projet FeederWatch, au Grand dénombrement des oiseaux de février et au Recensement des oiseaux de Noël et j’ai ouvert un compte eBird. De plus, j’ai participé bénévolement aux relevés d’oiseaux de prairies du Fish and Wildlife Service des États-Unis, sans compter mon bénévolat au Carpenter Nature Center du Minnesota pour le baguage de passereaux et de Petites Nyctales. Enfin, j’ai participé à la campagne de terrain du deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Wisconsin. Je ne cesse jamais d’apprendre. Je suis très heureuse d’être de retour dans mon Ontario natale et d’avoir la chance de participer avec l’«Équipe Muskoka» à la campagne du troisième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario!

Janice House – Je suis une folle des oiseaux, secrétaire des Muskoka Field Naturalists, membre du Huntsville Nature Club et bénévole à Muskoka Conservancy. J’adore être à l’extérieur et identifier les oiseaux à l’oreille, faire des recensements et participer à des birdathons. J’ai survécu au Carden Challenge et à l’excursion des Ontario Field Ornithologists à Rainy River en 2019 et j’ai participé de nouveau au Carden Challenge en 2020. J’ai joué un très petit rôle dans la dernière campagne d’atlas et je suis très heureuse de prendre part à celle du troisième atlas. Le chant que je préfère est celui du Pioui de l’Est; on l’entend dans des films!

Aaron Rusak – Je suis coordonnateur de l’intendance des terres et un fervent ornithologue amateur dans la région de Muskoka. Je travaille bénévolement pour Oiseaux Canada et je remplis les fonctions de coordonnateur pour la région au Programme de surveillance des marais des Grands Lacs. J’ai observé les oiseaux presque toute ma vie, mais sérieusement depuis 2017. Ma participation à la Big Year dans la région en 2019 m’a rapporté un palmarès de 212 espèces. Mon espèce préférée est le Jaseur d’Amérique.

Al Sinclair – J’ai grandi près de la nature à une ferme près de la rivière Sauble, dans le comté de Bruce. J’ai été membre du Young Naturalists Club (club des jeunes naturalistes) de la Federation of Ontario Naturalists (devenue Ontario Nature). J’ai commencé à m’adonner sérieusement à l’observation d’oiseaux dans les années 1970, après avoir déménagé dans l’arrière-pays de Muskoka, où j’ai fait la connaissance d’un petit oiseau au chant mélodieux, le Troglodyte des forêts, qui est encore aujourd’hui mon espèce préférée. J’ai eu la piqûre, si bien que j’ai commencé à apprendre les chants de tous les oiseaux et à faire mes pèlerinages au parc national de la Pointe-Pelée chaque printemps. Je suis maintenant le compilateur pour ma région (Muskoka) dans le cadre du Recensement des oiseaux de Noël et réviseur eBird pour la même région. À l’époque du premier Atlas, j’ai participé à la création des Muskoka Field Naturalists, une entité qui avait pour but premier de recruter davantage d’atlasseurs. Pendant la campagne du deuxième Atlas, j’ai agi comme coordonnateur régional et, cette fois-ci, je fais partie d’une équipe régionale de coordination. La participation à un atlas est une excellente façon d’en apprendre davantage sur les oiseaux. J’ai très hâte de récidiver à compter de janvier 2021!

Dale Wenger – Je suis tombé amoureux des oiseaux il y a six ans, quand j’ai commencé à les observer! C’était à l’occasion d’une séance d’introduction au loisir ornithologique au collège. Quand j’ai découvert le Bruant des prés, ma vie a changé pour toujours. J’ai fait de l’observation presque partout en Ontario ainsi que dans les Caraïbes et en Amérique centrale et du Sud. Ce sera ma première campagne d’atlas d’oiseaux nicheurs, et j’ai très hâte d’apprendre tout ce que je peux. C’est aussi très excitant de savoir que la coordination dans notre région se fera en comité; cela va m’aider à progresser et à apprendre. Les bruants d’Amérique sont ma famille d’oiseaux préférée, mais je n’ai pas d’espèce de prédilection comme telle. Si je devais choisir l’habitat que je considère comme idéal pour l’observation d’oiseaux, ce serait un point de rencontre entre un champ et un marais. Tout cela étant dit, je suis d’avis qu’il n’y a jamais de mauvais moment ni de mauvais endroit pour admirer les oiseaux.

Région 19 - Haliburton

Brian Pfrimmer – C’est à l’âge de huit ans que j’ai commencé à m’intéresser aux oiseaux. Nous avions une grande baie vitrée dans la salle à manger qui nous permettait de voir de près les nombreux visiteurs aux belles couleurs qui fréquentaient nos mangeoires. Je cherche et j’observe les oiseaux depuis cet âge, et mon intérêt a grandi au fil des ans. J’ai eu beaucoup de chance dans mon premier travail de pouvoir passer du temps dans la nature. Je me suis adonné à mon hobby au Canada, aux États-Unis et dans plusieurs autres pays. J’ai participé à la campagne du deuxième atlas en faisant des recensements d’oiseaux nicheurs dans une parcelle. En Ontario, les milieux humides sont un des types d’habitat que j’aime le plus explorer. Toutefois, ce sont les aventures dans les forêts humides tropicales qui m’ont le plus enchanté. J’ai hâte de participer à la prochaine campagne d’atlas pour me faire de nouveaux amis et explorer de nouveaux coins de notre pays qui me sont encore inconnus.

Ed Poropat – Aussi loin que ma mémoire peut me reporter, je m’intéressais à la nature; jeune enfant, j’explorais les champs et les boisés près des abords de Toronto. Je me rappelle encore avec plaisir du moment où j’ai reçu ma première paire de jumelles, à l’âge de 12 ans, et d’avoir visité le parc provincial Presqu’ile à la mi-mai avec un mentor et quelques amis. Ce week-end de camping a changé ma vie en me faisant découvrir le monde merveilleux et plein de couleurs des oiseaux! Cette brève expérience a fait de moi un observateur d’oiseaux et un naturaliste passionné et indéfectible. Cet amour et cet intérêt pour la nature ont fini par me faire déménager dans le magnifique comté d’Haliburton. J’ai participé aux campagnes des deux premiers atlas, comme atlasseur la première fois et comme coordonnateur régional la deuxième. J’ai hâte de voir à quel point le paysage aviaire s’est modifié ces 20 dernières années, tant dans ma région qu’à l’échelle provinciale.

Région 20 - Prince Edward

Nick Bartok – J’ai grandi dans le centre de l’Ontario, aux portes du parc provincial Algonquin, et j’observe les oiseaux depuis mon enfance. Après avoir obtenu un baccalauréat ès sciences de l’Université de Waterloo au terme d’un travail sur les Cygnes trompettes en Ontario, j’ai déménagé à Yuma, en Arizona, pour mener une recherche sur les oiseaux de marais furtifs le long de la rivière Colorado et sur la Chevêche des terriers à la mer de Salton. Après avoir passé trois printemps et étés sur le terrain dans la chaleur du désert et deux étés et automnes à baguer des oiseaux dans le sud de l’Oregon, j’ai déménagé à Victoria, en Colombie-Britannique, pour aider à diriger les opérations de baguage à l’Observatoire d’oiseaux de Rocky Point. Après avoir travaillé pour des organismes sans but lucratif et des institutions d’enseignement ainsi que des gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral, j’ai obtenu une maîtrise ès sciences de l’Université Western sur la base d’un mémoire qui portait sur les effectifs et les associations d’habitats du Petit Blongios à la pointe Long, en Ontario. Une fois diplômé, je suis déménagé avec ma femme, Erin, à Calgary pour amorcer une carrière de biologiste de la faune au sein d’un cabinet d’experts-conseils. À l’automne 2019, après avoir passé neuf ans à Calgary, ma famille et moi sommes revenus en Ontario (à Bath). En plus d’être un mari, un père et un fervent observateur d’oiseaux, je suis un bagueur formateur accrédité auprès du North American Banding Council et j’anime des ateliers de baguage chaque année au Belize.

Région 21 - Kingston

Mark Read – Je pratique l’observation d’oiseaux depuis plus de 40 ans. Britannique d’origine, je me suis installé au Canada il y a huit ans. Par conséquent, je vivrai ma première campagne de terrain de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario. Toutefois, j’ai participé à d’autres campagnes d’atlas, la plus récente étant celle de l’atlas des oiseaux nicheurs de la Grande-Bretagne publié en 2007. En plus de remplir mon rôle de coordonnateur régional, je suis membre du comité des espèces importantes, qui travaille déjà en arrière-plan pour simplifier l’envoi des données. Sur un plan plus général, je suis également président du comité des oiseaux rares de la Région de Kingston et je siège depuis peu à l’Ontario Bird Records Committee. Comme je vis dans l’île Wolfe (Kingston) et je travaille pour Parcs Ontario, je suis constamment entouré d’oiseaux et d’autres animaux. J’ai très hâte de participer à cette belle aventure. J’espère faire la connaissance de certains d’entre vous au cours des prochaines années, pendant lesquelles nous patrouillerons notre partie de la province.

Région 22 - Leeds et Grenville

Stew Hamill – J’ai grandi à la ferme dans le sud-ouest de l’Ontario et je me suis toujours intéressé à la faune. Mon père, l’agriculteur, connaissait beaucoup de noms d’oiseaux, mais je me rappelle encore du premier oiseau que j’ai identifié avec l’aide de notre guide Peterson et qu’il ne connaissait pas: le Tyran huppé. J’ai toujours observé les oiseaux, mais il ne m’était jamais venu à l’idée de faire des excursions pour en voir jusqu’à ce que je sois initié, en onzième année, dans le cadre d’un programme de jeunes naturalistes en été. Mon intérêt a débouché sur deux diplômes d’études de la faune et de l’environnement et sur un emploi à plein temps dans ces domaines dans l’est de l’Ontario. Après avoir perdu mon emploi au gouvernement fédéral en 1996, j’ai commencé à travailler comme consultant en ressources naturelles et en environnement. C’est là que j’en ai appris davantage sur les oiseaux de ma région. Et j’en ai appris encore davantage à titre de coordonnateur régional pendant la campagne du deuxième atlas. Maintenant, j’observe les oiseaux régulièrement et j’apprends encore.

Gerard Phillips – J’ai commencé à observer les oiseaux à Dublin, en Irlande, en février 1976. Je passais des week-ends à pratiquer mon hobby dans tout le pays, souvent posté à l’Observatoire d’oiseaux de Cape Clear, dans le sud-ouest, pour observer les migrations des oiseaux marins et chercher des raretés. Je suis allé en Grèce, en Turquie et en Bulgarie à la recherche des oiseaux et j’ai participé à une excursion ornithologique à Eilat, en Israël, en 1989. À la fin de 1993, j’ai émigré à Los Angeles, en Californie, où j’ai rapidement intégré la scène ornithologique. C’est à l’occasion de la campagne d’atlas des oiseaux nicheurs de Los Angeles, coordonnée par Kimball Garrett du Los Angeles Museum, que j’ai fait mes premières armes comme atlasseur. J’ai fait un stage de deux mois à l’Observatoire d’oiseaux de Point Reyes en 1996 et effectué des points d’écoute (dénombrements ponctuels) chaque jour dans trois forêts nationales du sud de la Californie. J’ai appris à baguer des oiseaux à la station Palo Marin de cet observatoire et j’ai fait du baguage au Big Sur Ornithology Lab et par la suite avec Peter Pyle pendant deux mois dans l’île Farallon du sud-est. J’ai exploité une station MAPS au Hopper Ranch, dans la forêt nationale Los Padres, en Californie, avec l’aide financière du Fish and Wildlife Service des États-Unis et j’ai assisté l’équipe qui a réalisé une première remise en liberté et le suivi ultérieur de sept Condors de Californie à Lyons Canyon dans cette forêt. J’ai déménagé dans le nord de l’État de New York en 1998 et j’ai fait des dénombrements de rapaces diurnes à l’Observatoire d’oiseaux de Derby Hill pendant neuf saisons. J’ai également compté des rapaces diurnes en automne dans le parc d’État Curry Hammock, dans les Keys en Floride. Pendant cinq ans, j’ai été membre votant de l’Avian Records Committee de l’État de New York et j’ai participé à l’atlas des oiseaux nicheurs de l’État de 1996 à 2005. Enfin, j’ai également participé à la campagne 2001-2005 de l’atlas de l’Ontario avec ma défunte épouse Brenda Carter (1943-2010), artiste animalière canadienne. Ce sera une première pour moi en 2021 en tant que coordonnateur régional. J’ai bien hâte de collaborer avec nos bénévoles et de recevoir des données provenant des endroits relativement isolés où peu d’observateurs se rendent.

Région 23 - Cornwall-Hawkesbury

Christine Trudeau – Mon odyssée ornithologique a commencé au chalet de ma famille sur le bord du lac George, juste au nord d’Alfred, en Ontario, quand j’avais environ 14 ans. Nous nourrissions les oiseaux, et bon nombre d’espèces s’invitaient à notre table, dont les voraces Gros-becs errants! C’est il y a 24 ans que j’ai commencé à pratiquer activement l’observation d’oiseaux dans l’extrême est de la province, quand je suis devenue membre de la Vankleek Hill & District Nature Society. Comme membre du comité exécutif, j’ai participé à beaucoup de projets touchant l’avifaune; j’aime particulièrement organiser des projets de science citoyenne axés sur l’ornithologie et y participer. Je suis compilatrice dans le cadre du Recensement des oiseaux de Noël pour les secteurs de Vankleek Hill, d’Alfred-Montebello et de la Forêt Larose-Casselman. De plus, lors de la dernière campagne de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, de 2001 à 2005, j’ai été coordonnatrice pour la région 23 avec Jacques Bouvier. Cette fois-ci, j’agirai comme coordonnatrice en chef, avec Lance Laviolette et toujours avec Jacques Bouvier, pour la région 23 (Cornwall-Hawkesbury). J’ai hâte de collaborer avec les atlasseurs lors de la prochaine campagne!

Jacques Bouvier [FR] – Natif d’Ottawa, je vis maintenant à Hawkesbury. J’ai été un observateur actif dans l’est de l’Ontario au cours des 50 dernières années. Pendant trente de ces années, j’ai gagné ma vie comme enseignant à temps plein au niveau collégial. J’ai enseigné l’ornithologie, la gestion de la faune et l’écologie forestière jusqu’à mon départ à la retraite en 2004. J’ai été coordonnateur pour la Région de Pembroke pendant la campagne d’atlas de 1981-1985 et pour la Région de Cornwall avec Christine Trudeau pendant la campagne de 2002-2005. En 2021, je ferai équipe avec deux autres co-coordonnateurs dans la Région de Cornwall-Hawkesbury (l’ancienne Région de Cornwall). Comme beaucoup d’autres coordonnateurs régionaux qui reprennent du service, j’espère mener l’entreprise à bien jusqu’à la fin de 2025.

Lance Laviolette – J’ai eu mon premier guide de terrain, un Peterson à couverture rigide, à l’âge de dix ans, et je n’ai pas cessé d’observer les oiseaux depuis. Le loisir ornithologique m’a amené, depuis ma cour arrière, dans bon nombre de régions du Canada et ailleurs dans le monde. J’ai participé à cinq projets d’atlas, mais ce sera une première pour moi comme coordonnateur régional. Nous avons une situation plutôt unique dans notre région, à savoir une équipe de quatre co-coordonnateurs. Par ailleurs, je participe au Recensement des oiseaux de Noël et au Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) depuis longtemps et j’ai coordonné l’exploitation de la station de recherche sur les oiseaux migrateurs de l’île Brier, en Nouvelle-Écosse, pendant plus de 40 ans. J’ai très hâte de travailler avec mes deux collègues et nos observateurs bénévoles pendant la campagne du troisième atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario.

Région 24 - Ottawa

Aaron Hywarren – J’observe les oiseaux d’une manière ou d’une autre depuis aussi longtemps que je peux me souvenir, ayant fait mes premières armes en apprenant les chants des oiseaux de prairie durant mon enfance dans le sud du Manitoba. Je suis membre des Ontario Field Ornithologists, de l’Ottawa Field-Naturalists’ Club et des Kingston Field Naturalists. En plus de participer depuis longtemps à deux Recensements des oiseaux de Noël (RON) dans ma région, je suis répondant pour le secteur d’Ottawa Centre du RON d’Ottawa-Gatineau. Peut-être à cause de mes années passées dans les prairies, j’aime les températures glaciales qui caractérisent le terrible recensement des oiseaux d’hiver de Winchester. En outre, j’aime pratiquement tous les aspects du loisir ornithologique, mais trois aspects sont particulièrement satisfaisants en ce qui me concerne: voir le sourire spécial d’un observateur qui enregistre une espèce encore jamais vue; le doux sentiment d’émerveillement qu’on éprouve en méditant sur les voyages des migrateurs; et la joie de repérer une espèce fugace après avoir navigué dans la végétation dense ou peiné dans la nature sauvage. Maintenant retraité après une carrière gratifiante dans la fonction publique fédérale, je compte bien contribuer à l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario et confirmer à tous que toutes les merveilles à plumes peuvent être observées dans la Région d’Ottawa.

Région 25 - Silver Lake

Rémy Poulin – J’ai commencé à observer les oiseaux, sans le vouloir, en 1999 lorsque, à mon insu, ma femme m’a inscrit à un cours d’observation pendant un week-end d’hiver pour me permettre de faire une pause dans un travail très prenant. À contrecœur, j’ai accepté… et je suis devenu accro. Par la suite, j’ai adhéré au Ottawa Field-Naturalists’ Club (OFNC) et aux Ontario Field Ornithologists et j’ai commencé à apprendre. J’ai même pris charge d’une parcelle pour la campagne de terrain du 2e Atlas, mais j’ai dû céder ma place lorsque j’ai été affecté aux États-Unis pour mon travail. À mon retour à Ottawa, j’ai siégé au conseil d’administration de l’OFNC et au comité des oiseaux et j’ai été secrétaire-archiviste du sous-comité des mentions d’observation. Je vis maintenant à Perth, où je suis membre du Mississippi Valley Field Naturalists Club, et j’ai la charge de deux parcelles dans la région 25. Vous me trouverez souvent en train d’observer les oiseaux dans la réserve faunique de Perth ou de faire du kayak sur les nombreux lacs et cours d’eau des environs. J’ai hâte de travailler avec le reste de l’équipe de l’Atlas.

Région 26 - Renfrew

Christian Renault [FR] – Je suis fasciné par les animaux depuis l’âge de cinq ou six ans, mais ma passion pour les oiseaux remonte à mon adolescence. Il s’est ensuivi que j’ai étudié la zoologie à Guelph et observé les oiseaux par moi-même pendant des années jusqu’à ce que je devienne membre de mon club d’ornithologie local il y a 14 ans. Cela m’a permis d’en apprendre beaucoup sur les oiseaux. Je participe à quatre ou cinq recensements des oiseaux de Noël par saison et ce sera ma première expérience de travail d’atlas; cela me permettra de vivre une expérience d’observation d’oiseaux passionnante en tant que retraité. J’aime les surprises qui peuvent survenir quand nous entendons un cri ou un chant inconnu, les difficultés que présente l’identification des espèces et la découverte d’une espèce rare. Les parulines sont probablement mes oiseaux favoris. J’aime prospecter les bois, les marais et les prairies en observant les oiseaux. J’ai hâte de profiter des avancées technologiques et de recruter davantage de personnes pour la collecte des données. Cette campagne de terrain du troisième atlas promet d’être extraordinaire!

Région 27 - Algonquin

Doug Tozer – J’ai grandi juste à l’extérieur du parc provincial Algonquin, dans le centre de l’Ontario, et j’ai développé très jeune un intérêt pour l’avifaune. Je me rappelle d’avoir participé (à l’âge de cinq à neuf ans) à la campagne du premier atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario avec mon père, Ron Tozer, et j’ai travaillé comme assistant de terrain et adjoint de recherche pendant la campagne du deuxième atlas. J’ai agi comme naturaliste saisonnier au parc Algonquin pendant cinq ans et j’ai fait ma recherche de doctorat sur les pics à cet endroit. Je suis directeur – Oiseaux aquatiques et milieux humides pour Oiseaux Canada dans le sud de l’Ontario, où je dirige le Programme de surveillance des marais des Grands Lacs, l’Inventaire canadien des Plongeons huards et le Programme de recherche de Long Point sur les oiseaux aquatiques et les milieux humides. Comme j’aime beaucoup trouver et observer des nids d’oiseaux, le travail de terrain pendant une campagne d’atlas m’emballe, et j’affectionne particulièrement les spécialités du nord de la région d’Algonquin, tels le Mésangeai du Canada et le Tétras du Canada, retranchés dans des secteurs relativement inaccessibles et sauvages.

Ron Tozer – Mon intérêt pour la faune aviaire s’est déclaré dans ma tendre enfance; j’ai conservé des recueils annuels de notes détaillées sur l’occurrence et les comportements des oiseaux que j’ai observés depuis l’âge de 13 ans. Mes principaux territoires de «chasse» étaient la région de Durham et le parc provincial Algonquin; mes observations à ces endroits m’ont mené à publier deux livres: Birds of the Oshawa-Lake Scugog Region, Ontario (avec Jim Richards en 1974) et Birds of Algonquin Park (2012). J’ai fait mes premières armes comme naturaliste saisonnier dans ce parc en 1961 puis j’y ai occupé le poste de naturaliste en chef de 1972 jusqu’à ma retraite en 1996. Mes activités bénévoles dans le monde du loisir ornithologique sont variées: coordonnateur pour la Région d’Algonquin pendant les campagnes des premier et deuxième atlas de l’Ontario; membre de l’Ontario Bird Records Committee pendant 15 ans, dont cinq comme président; corédacteur en chef de la publication des Ontario Field Ornithologists, Ontario Birds, pendant 16 ans; réviseur eBird pour le district de Nipissing; et compilateur bénévole des mentions d’observation d’oiseaux dans le parc provincial Algonquin. J’ai eu l’honneur de recevoir le Distinguished Ornithologist Award des Ontario Field Ornithologists en 2009.

Région 28 - Parry Sound

Alex Mills – J’ai commencé à observer les oiseaux au début des années 1970. J’ai ensuite affiné mes compétences à titre de naturaliste saisonnier au parc provincial Algonquin pendant mes études de baccalauréat puis j’ai obtenu ma maîtrise de l’Université Carleton après avoir présenté un mémoire traitant de l’influence du clair de lune sur les Engoulevents bois-pourri. Je détiens un doctorat en biologie de l’Université de Toronto; ma thèse portait sur la structure de la communauté des oiseaux chanteurs. Je suis actuellement professeur agrégé au département de biologie de l’Université York, où j’enseigne l’évolution, l’écologie communautaire et l’écologie de la conservation et je donne des cours sur le terrain à des endroits comme le Belize et le parc Algonquin. J’ai toujours eu une fascination pour l’Engoulevent bois-pourri; mon plus récent contact avec l’espèce a pris la forme de l’étude de la migration d’individus munis d’émetteurs GPS. J’ai été coordonnateur pour la Région de Parry Sound pendant la campagne du premier atlas (1981-1985), région où je pratique le loisir ornithologique depuis près de 50 ans.

Région 29 - North Bay

Grant McKercher – Je m’intéresse depuis toujours à la nature, et aux oiseaux en particulier, sous l’influence de mon père, qui était un grand promoteur de la conservation de la nature et de l’apprentissage continu du monde naturel qui nous entoure. Je m’adonne à l’observation d’oiseaux depuis nombre d’années, tant ici dans le nord de l’Ontario qu’à des endroits comme l’Amérique centrale, les Caraïbes, l’Europe et l’Afrique. Lister les espèces et photographier les oiseaux ont pris de l’importance dans mon loisir ornithologique, surtout depuis l’avènement d’eBird, dont je suis un contributeur régulier. Je participe au Projet FeederWatch depuis 15 ans et au Recensement des oiseaux de Noël depuis plus de 25 ans. Ces dernières années, j’ai perfectionné mes habiletés d’identification en participant à davantage d’excursions d’observation avec notre club de naturalistes local et en participant à des formations en ligne données par l’Université Cornell, mais on n’arrête jamais d’apprendre! J’ai participé à la campagne du deuxième Atlas comme observateur. En participant à la troisième édition, je compte bien pousser plus loin ma capacité d’identification, mais aussi m’intéresser plus aux aspects documentaire et scientifique du projet. Une composante de l’Atlas qui m’intéressera particulièrement est le recours aux nouvelles technologies pour accroître notre capacité de recueillir et d’analyser les données puis de les comparer à l’information présentée dans les atlas précédents.

Région 30 - Nipissing Ouest

Chris Sukha – Je suis né et j’ai grandi en Colombie-Britannique, où j’ai commencé à observer les oiseaux à l’âge de 13 ans. Depuis 14 ans, j’habite en Ontario où j’ai fait du bénévolat et travaillé au dénombrement et au baguage des oiseaux migrateurs à l’Observatoire d’oiseaux de Long Point et au Hilliardton Marsh Research and Education Centre, ainsi qu’à d’autres stations du Réseau canadien de surveillance des migrations en Ontario, en Colombie-Britannique et au Yukon. Je suis un formateur agréé par le North American Banding Council. Ce sera la première fois que je ferai des relevés d’oiseaux pour obtenir des preuves de nidification et je suis très enthousiaste à l’idée de pouvoir contribuer à notre connaissance des oiseaux nicheurs en Ontario pour le 3e Atlas!

Région 31 & 32 - Sudbury Est/Ouest

Darryl Edwards – L’observation de la faune ailée a commencé pour moi par des randonnées en voiture en campagne avec mon père, qui me pointait les oiseaux en vol au-dessus de la route. C’est la Paruline à croupion jaune qui a accompagné les premiers pas que j’ai faits par moi-même dans ce domaine. Par la suite, j’ai bagué des oiseaux au cours des 20 dernières années, surtout des passereaux, en Ontario. Du côté scientifique, j’ai mené une grande partie de mes recherches – portant sur les oiseaux de mer et de rivage – à différents endroits dans le bas et le haut Arctique.

Région 33 - Manitoulin

Anna Sheppard – J’ai découvert l’observation d’oiseaux au début de la vingtaine, quand j’ai visité un site de surveillance de Pluviers siffleurs dans une partie rurale de l’ouest de Terre-Neuve. Le même jour, j’ai vu une Grande Aigrette à l’affût dans l’estuaire de la vallée de la Codroy et j’ai été littéralement conquise. Ma progression en matière d’ornithologie, je la dois aux enseignants du Collège Sault, à ma participation à beaucoup de Recensements des oiseaux de Noël, au Programme de surveillance des marais des Grands Lacs ainsi qu’à mon travail pendant plus de dix ans pour Parcs Ontario (Zone du Nord-Est). Il me suffit de dire que j’ai appris beaucoup de beaucoup de gens. J’ai pu fournir une petite quantité de données à la fin de la campagne du deuxième Atlas et, depuis, j’attends impatiemment de plonger dans la troisième campagne! Mon espèce favorite est le Tarin des pins, un oiseau amical et animé qui me rappelle les hivers de la région où j’ai grandi. Je suis heureuse de partager ce que je sais à propos des oiseaux et très fière d’impressionner mes filles; j’aimerais beaucoup que plus de femmes participent à l’Atlas!

Will Kershaw – Qui n’aime pas l’ornithologie? Les oiseaux m’émerveillent. Je m’intéresse aux activités de plein air et aux zones de patrimoine naturel depuis mon plus jeune âge. J’ai grandi dans le sud de l’Ontario et j’ai travaillé dans le nord de la province ainsi qu’en Alberta et au Yukon. J’explore les nombreuses étendues de l’île Manitoulin depuis 1980, l’année où j’ai travaillé avec Cal et Eunice Sifferd pour faire de la baie Misery un parc provincial. Manitoulin possède une grande diversité d’habitats grâce à son incroyable littoral et à ses îles proches du rivage. J’ai parcouru de nombreuses zones du littoral, des alvars et des habitats de l’intérieur et j’ai pagayé jusqu’aux îles du large. J’aime observer les oiseaux en groupe à différentes occasions: Recensement des oiseaux de Noël, Inventaire des hiboux nocturnes, suivi des migrations et observations destinées à eBird pendant la saison de reproduction. J’ai hâte de documenter avec d’autres atlasseurs les preuves de nidification dans la région 33 de Manitoulin pour le 3e Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario.

Région 34 - Blind River

Région 35 - Sault Ste marie

Carter Dorscht – J’ai toujours été intéressé par la nature en général, mais j’ai vraiment été pris au jeu de l’observation des oiseaux quand j’ai commencé à faire un suivi des espèces qui visitaient mes mangeoires. Cela n’a pas pris de temps que j’ai commencé à faire la même chose pour toutes les espèces, et là est née une obsession. Je sors observer la faune ailée le plus souvent possible et je participe à différentes activités de science citoyenne, notamment l’envoi de mes données à eBird et iNaturalist, des relevés d’oiseaux nicheurs, la surveillance de marais et des inventaires de Strigidés nocturnes. J’ai très hâte de participer à ma première campagne d’atlas!

Stan Phippen – J’observe les oiseaux depuis plus de 40 ans, et ce sera ma troisième participation aux Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario. Lorsque j’étais adolescent dans le nord de la province, j’ai commencé à m’intéresser aux oiseaux qui venaient à nos mangeoires. Grâce aux encouragements d’autres amateurs, j’ai commencé à m’impliquer davantage, ce qui m’a permis d’obtenir des contrats pour effectuer des relevés de l’avifaune dans le nord de l’Ontario et en Colombie-Britannique, en collaboration avec divers paliers de gouvernement, une société d’experts-conseils en foresterie et une université. J’ai également travaillé sur l’île de Baffin, où j’ai été intrigué de voir un grand nombre de nos oiseaux «d’hiver» dans leurs aires de reproduction estivales. J’ai fait du bénévolat en Ontario dans le cadre du programme de surveillance des oiseaux forestiers et des relevés de chouettes et de hiboux et j’ai apporté mon assistance à des travaux dans les basses terres de la baie d’Hudson. Je suis toujours surpris d’apprendre quelque chose de nouveau sur les oiseaux. J’ai beaucoup de plaisir à transmettre mes connaissances et mon expérience à d’autres personnes, y compris à mon fils, qui est également un ornithologue amateur passionné et qui devient très compétent.

Lisa Venier – C’est dans mon emploi d’été consistant à étudier le comportement reproducteur des Hirondelles bicolores avec Raleigh Robertson, à la station biologique de Chaffeys Locks de l’Université Queen’s, qu’est né mon intérêt pour les oiseaux. Mes thèses de premier cycle et de maîtrise portaient sur cette espèce. Par la suite, j’ai poursuivi mes études de doctorat à l’Université Carleton, lesquelles portaient sur les oiseaux forestiers de la région boréale avec Dan Welsh, du Service canadien de la faune, et Lenore Fahrig. De là, j’ai été embauchée par le Service canadien des forêts (Ressources naturelles Canada) à Sault Ste. Marie; j’avais pour tâche de mener des recherches sur ce que la biodiversité peut nous apprendre sur la gestion forestière. Bien que je me sois occupée de nombreux groupes d’animaux, comme les salamandres, les insectes et les petits mammifères, les oiseaux forestiers demeurent mes préférés. Je suis très heureuse de participer à la campagne du troisième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, qui réunira un groupe extraordinaire de citoyens scientifiques très compétents.

Derek Goertz – Mon intérêt pour les oiseaux remonte à aussi loin que je me souvienne. Mes amis et ma famille n’ont donc pas été surpris d’apprendre que l’ornithologie jouerait un rôle important dans mon parcours professionnel. Après l’université, j’ai eu la chance de transformer ma passion pour le monde naturel (et les oiseaux!) en profession. J’ai occupé un certain nombre de postes liés à la biologie qui m’ont finalement conduit à mon poste actuel de biologiste au ministère du Développement du Nord, des Mines, des Richesses naturelles et des Forêts à Sault-Sainte-Marie. Tout au long de ma carrière, j’ai eu l’occasion de participer à de nombreuses études sur les oiseaux en Ontario (y compris dans le Grand Nord) ainsi qu’en Alberta et en Saskatchewan. Mes activités ornithologiques récréatives m’ont amené dans des régions du monde que je n’aurais probablement pas visitées autrement, de l’Arctique canadien à l’extrémité sud de l’Amérique du Sud, et au-delà. Je suis très enthousiaste à l’idée de faire partie de l’équipe du 3e Atlas et je souhaite à tous de belles observations!

Région 36 - Algoma

Région 37 - Marathon

Christine Drake – Comme étudiante en biologie à la fin des années 1990, j’ai entrepris un projet de thèse de baccalauréat portant sur les insectes pendant un été. Mon superviseur, sans surprise, disposait d’un budget serré. Pour joindre les deux bouts, il m’a jumelée avec deux observateurs d’oiseaux, avec lesquels j’ai partagé un camion pour effectuer notre travail de terrain cet été-là. Très vite, j’ai attrapé la piqûre des oiseaux. Depuis ce temps, j’ai eu la chance de continuer d’enrichir mes connaissances sur l’avifaune en travaillant pour le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario, le Service canadien de la faune et Parcs Canada et en pratiquant l’observation d’oiseaux dans mes temps libres et mes voyages. Ce que j’aime de cette activité, c’est la découverte d’endroits qui sont de véritables trésors cachés, une retombée aussi enrichissante que les autres observateurs qu’on rencontre en cours de route. J’ai hâte de participer à la campagne du troisième Atlas pour découvrir de nouveaux sites, rencontrer de nouveaux observateurs et peut-être ajouter une ou deux nouvelles espèces à ma liste à vie!

Région 38 - Thunder Bay

James Barber – C’est quand je suis dehors que je suis le plus heureux, et les oiseaux attirent ma curiosité où que j’aille. Un Bihoreau gris, repéré par chance dans un ruisseau derrière chez moi pendant mes études à l’Université de Waterloo, est celui qui m’a fait réaliser qu’il existait beaucoup plus d’oiseaux extraordinaires que je le croyais. Ma passion pour l’ornithologie a connu une progression exponentielle au fil des ans et m’a fait devenir expert-conseil en environnement. Je suis maintenant riche de plus d’une dizaine d’années d’expérience dans la gestion et l’exécution de relevés biologiques partout en Ontario dans le cadre de divers projets de mise en valeur de ressources naturelles dans les secteurs minier, forestier et des énergies renouvelables. Une grande partie de mon travail consiste en des études d’espèces en péril dans le nord de la province, dont d’innombrables relevés d’oiseaux nicheurs. Sur le plan du bénévolat, mentionnons des relevés d’oiseaux nicheurs, l’animation d’excursions d’observation et le travail de réviseur eBird pour la région de Thunder Bay. J’aime beaucoup faire de l’observation dans les zones reculées, car on ne sait jamais ce qu’on peut y découvrir. Et la photographie ajoute une touche exaltante à mon passe-temps. Ce sera ma première campagne d’atlas et je compte bien explorer de nouvelles régions et entretenir des liens avec davantage d’observateurs d’oiseaux.

Région 39 - Kenora

Danielle Gough – Même si j’ai passé tous mes étés dans le parc national de la Pointe-Pelée, dans la région de Windsor-Essex, où j’ai grandi, ce n’est que pendant mes études de baccalauréat que j’ai commencé à m’intéresser aux oiseaux. Je me dois de remercier mon professeur d’ornithologie, M. Dan Mennill, Ph. D., qui m’a transmis non seulement ses connaissances mais aussi sa passion pour les oiseaux. J’ai obtenu une maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université Trent après avoir produit un mémoire présentant les effets du bruit ambiant sur la structure du chant du Troglodyte de Baird dans l’île de Vancouver. J’ai eu la chance de pouvoir observer les oiseaux dans bon nombre de provinces et de territoires au pays au cours des dix dernières années dans le cadre de mon travail comme biologiste à Parcs Canada et au ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario. Je suis enchantée de pouvoir coordonner le travail des atlasseurs dans la Région de Kenora, avec mon mari Devin Turner, et j’ai hâte d’explorer la région au petit matin.

Devin Turner – J’ai fait connaissance avec les oiseaux pendant mon adolescence, mais c’est seulement dans la vingtaine que l’observation a pris un tournant plus sérieux. J’ai pratiqué mon hobby partout au pays dans tous les types d’habitat, depuis la forêt pluviale tempérée jusqu’à la toundra arctique. Mon aspect préféré de cette activité est d’observer les comportements et de comprendre l’influence du cycle biologique des oiseaux sur leurs caractéristiques par rapport aux lieux et aux moments de l’année. J’ai commencé à observer les oiseaux sur les rives du lac Ontario et je consacre maintenant une bonne partie de mon temps à patrouiller les milieux humides et les forêts de pins du nord-ouest de la province. J’accueille positivement la possibilité que me fournira la campagne d’atlas de collaborer avec d’autres observateurs d’oiseaux de la Région de Kenora.

Région 40 - Rainy River

Bob Saunders – Je me suis toujours intéressé aux oiseaux, mais je n’ai vraiment commencé à en faire l’observation sérieusement qu’au début des années 1990, lorsque mes enfants étaient très jeunes et qu’ils ne marchaient pas vite. C’était facile d’écouter et de jeter quelques coups d’oeil avec les jumelles tout en marchant avec eux. Mais cela n’a pas pris de temps qu’ils me disaient d’avancer plus vite! Maintenant, je me promène avec mes petits-enfants, et le cycle se répète. Je ne prétends pas être un spécialiste de l’observation des oiseaux, et je ne le serai jamais, mais c’est une activité que j’adore et dont je ne me lasserai jamais. Mon endroit favori pour faire mes observations est l’endroit du moment, celui que je vois à l’instant. Tous les endroits sont beaux à leur manière. Ce sera ma première campagne d’atlas, et je n’ai pas la moindre idée de ce qui m’attend. Mais j’ai hâte de me lancer. Peut-être qu’après cinq années d’activité ornithologique intense, je serai un peu meilleur!

Région 41 - Timiskaming

Roxane Filion [FR] – Lorsqu’un groupe de Becs-croisés bifasciés s’est arrêté chez nous pour se nourrir de cônes d’épinette il y a plus d’une décennie, ça été le coup de foudre! J’ai aussitôt acheté des guides aviaires pour en apprendre davantage au sujet des espèces fascinantes qui vivent près de chez nous dans la région de Timmins. J’aime observer les oiseaux pendant toutes les saisons en visitant divers habitats, et j’adore partager ma passion avec les autres lors de marches guidées. C’est un véritable privilège de faire partie de l’équipe dévouée de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario et de collaborer avec des ornithologues amateurs locaux pour recueillir des données qui auront un impact sur la conservation des oiseaux. J’espère qu’au courant de l’Atlas, de nombreux atlasseurs auront la chance de se rendre dans le nord de la province pendant la saison de reproduction pour vivre l’inoubliable symphonie des chants d’oiseaux à l’aube dans la forêt boréale nordique.

Bruce Murphy – Quand j’étais en 6e année du cours primaire, je suis allé dans un centre d’interprétation de la nature et j’ai vu une Mésange à tête noire baguée. Ça a été le coup de foudre. Des années après avoir obtenu mon permis de baguage et avec beaucoup d’aide, nous avons fondé le Hilliardton Marsh Research and Education Centre (centre de recherche et d’éducation du marais Hilliardton). Depuis, nous avons bagué plus de 100 000 oiseaux et avons eu le plaisir de rencontrer des milliers de visiteurs, dont beaucoup étaient des élèves de 6e année primaire. Je suis très heureux de participer à la campagne du troisième Atlas. Après avoir participé au deuxième Atlas, j’ai découvert qu’une bonne partie de l’information recueillie donne naissance à des initiatives locales, comme la création dans notre région de sentiers de nichoirs d’Hirondelles bicolores et d’un point clé du réseau de surveillance faunique Motus. J’espère que la participation à la campagne de l’Atlas sera une bonne façon de rencontrer davantage d’observateurs d’oiseaux au marais Hilliardton et de créer plus d’habitat pour aider les espèces qui pourraient être considérées comme en ayant besoin dans notre région selon les données du troisième Atlas.

Région 42 - Cochrane

Rhonda Donley – Ma grand-mère Donley avait une mangeoire très achalandée à sa ferme, et chaque fois qu’elle y avait vu une nouvelle espèce, nous la cherchions avec grande attention quand nous étions chez elle. Hélas, c’est seulement aux alentours de 25 ans, quelques années avant le décès de ma grand-mère, que j’ai attrapé la piqûre des oiseaux. C’est en essayant d’identifier une nouvelle espèce étrange, dont un grand nombre de représentants sont apparus soudainement à nos mangeoires en ville, que j’ai été conquise (en fait, l’espèce en question était le Roselin familier, introduit dans l’est du continent à la faveur du commerce d’animaux de compagnie). J’ai du mal à croire que cela s’est passé il y a presque 30 ans. J’ai travaillé, avec rémunération ou bénévolement, à de nombreux projets pour quelques observatoires d’oiseaux, Études d’Oiseaux Canada (maintenant Oiseaux Canada), le parc national de la Pointe-Pelée, Conservation de la nature Canada et d’autres organismes environnementaux, entre autres les campagnes précédentes de l’Atlas. J’ai déménagé à Cochrane en 2014 et je m’emploie à affiner mes compétences pour pouvoir effectuer des points d’écoute (dénombrements ponctuels) dans la forêt boréale. Je me réjouis à l’idée de pouvoir confirmer la nidification d’espèces non répertoriées pendant la dernière campagne de l’Atlas.

Ken and Angie Williams – Nous avons commencé à observer les oiseaux au début des années 1990 et nous avons adhéré au Hamilton Naturalists’ Club peu de temps après. Nous avons participé à la campagne du deuxième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario dans plusieurs comtés ainsi que dans l’arrière-pays dans le parc provincial Algonquin et la Réserve de Webequie. Nous avons également participé à la campagne de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Manitoba qui a suivi, en canot sur les rivières Bloodvein et Grass. Par ailleurs, nous sommes engagés dans des programmes comme le Relevé des oiseaux nicheurs (BBS), le relevé des insectivores aériens et l’Inventaire des Strigidés nocturnes de l’Ontario. Quand nous avons pris notre retraite de l’enseignement, nous nous sommes établis dans le Nord, où nous avions toujours rêvé d’habiter et où nous pouvons observer la faune ailée de la forêt boréale chaque jour. Nous sommes d’accord tous les deux pour affirmer que notre chant préféré est celui du Troglodyte des forêts et nous nous réjouissons à la pensée de prêter main forte à l’équipe de l’Atlas dès l’an prochain.

Région 43 - Basses-terres de la Baie d'Hudson

Rod Brook – Les animaux à plumes et tout ce qui compose le monde naturel m’ont toujours intéressé. J’aime observer les oiseaux et j’éprouve beaucoup de plaisir à voir et identifier les furtives petites bestioles à plumes qui se terrent dans les coins sombres. Bien sûr, comme je suis spécialisé dans les oiseaux aquatiques, les canards forment mon groupe de prédilection, mais en voyant un Eider à tête grise, mon coeur bat plus vite. Les milieux humides me fascinent, ils constituent mon milieu d’observation préféré. Ce sera ma première campagne d’atlas; mon rôle principal consistera à m’assurer que les efforts déployés par les observateurs dans les Basses terres de la baie d’Hudson soient fructueux.

Mike Burrell – J’observe les oiseaux depuis aussi longtemps que je peux me souvenir. Ce sont mes parents qui m’ont initié à l’observation des oiseaux et de la nature dans les environs de Waterloo. Pendant la campagne du deuxième atlas, nous avions une «parcelle familiale» près de chez nous, mais j’ai également atlassé ailleurs, entre autres dans les parcs provinciaux Algonquin et Charleston Lake. La science participative m’a toujours intéressé, et j’adore trouver des excuses pour aller observer les oiseaux. J’ai eu la chance d’étudier et de travailler dans le cadre de nombreux projets se rapportant à l’avifaune dans la province et j’aime particulièrement travailler dans les endroits éloignés. J’assure le contrôle de la qualité des données eBird et du Recensement des oiseaux de Noël en Ontario et je siège au Sous-comité de spécialistes des oiseaux du COSEPAC. Vu que mon travail au Centre d’information sur le patrimoine naturel (MRNFO) consiste principalement à assurer le suivi des espèces rares – déterminer les lieux d’occurrence et l’état des effectifs –, je me réjouis particulièrement de la perspective de voir toutes les nouvelles données que l’Atlas nous révélera.

Région 44 - Big Trout Lake

Région 45 - York

Bruce Brydon – Une visite en Floride alors que j’avais cinq ans a été la genèse de mon intérêt pour l’ornithologie. Tous ces hérons et aigrettes exotiques – wow! Toute ma famille s’est toujours intéressée aux oiseaux. Deux tantes nous emmenaient fréquemment, mon frère et moi, voir les canards qui hivernent sur les rives du lac Ontario à Toronto ainsi qu’à leurs lieux de villégiature pour voir ce qu’on pouvait y trouver. J’étais entouré de guides de terrain Peterson, car mon père les vendait dans tout l’est du Canada pour l’éditeur. Je pratique l’ornithologie depuis assez longtemps pour pouvoir dire que, lorsque j’étais adolescent, j’appréciais les randonnées printanières à la pointe Pelée, dirigées par Jim Baillie lui-même. Je considère que Gerry Bennet a été un mentor dans la découverte des espèces de la région de York et des «environs». J’ai travaillé dans plusieurs parcelles au cours des trois campagnes d’atlas et je suis impatient de voir les changements survenus dans la répartition des espèces depuis 1981. J’habite dans la région de York depuis 1974, mais je m’adonne à l’observation des oiseaux partout où je me trouve.

Frank Pinilla – J’ai développé jeune un amour de la nature à la faveur de voyages en voiture en famille un peu partout en Amérique du Nord. Tout a commencé à cette époque, où je cherchais l’«animal» (un mammifère surtout) au tournant suivant. À l’âge de dix ans, j’ai reçu mon premier guide de terrain, le «Golden Guide», mais je n’ai pratiqué le loisir ornithologique que beaucoup plus tard. Je voyais des oiseaux lors de voyages en famille mais je n’en cherchais pas précisément. C’est en 1993 que le coup de foudre s’est produit, lors d’une excursion printanière un jour de pluie au marais Cranberry à Whitby – tout un spectacle! Tous ces canards… je ne l’oublierai jamais… mes jumelles toutes embuées, me tenant debout sous une pluie incessante, je voyais des Canards siffleurs, chipeaux, souchets et branchus, des Érismatures rousses et des Fuligules à collier qui arboraient tous leur plumage du printemps. Cela a été pour moi une révélation. Ensuite, des voyages m’ont mené au Pérou, en Équateur, au Kenya, en Tanzanie, au Mexique, au Belize, en Europe et en Corée du Sud, sans compter les voyages en famille en Colombie (sans que j’aie encore eu la piqûre). Aucun de ces voyages n’était axé strictement sur l’observation d’oiseaux mais ceux que j’ai vus étaient extraordinaires. Rien ne me transporte comme de me perdre dans l’appréciation des oiseaux, même à deux pas de chez moi.

Région 46 - Durham

Geoff Carpentier – J’ai commencé à observer la gent ailée à l’âge de 13 ans dans le nord de l’Ontario. Cela m’a entraîné dans une passion perpétuelle centrée sur la nature, vécue professionnellement ou en amateur. Je n’ai jamais regretté mon addiction, et j’ai observé l’avifaune sur les sept continents. Selon moi, l’observation d’oiseaux est une façon passive de connaître et d’apprécier non seulement ceux-ci mais aussi d’autres animaux et la flore. Quand je suis dans la nature, j’aime apprendre et enseigner en compagnie d’autres naturalistes. J’ai participé aux campagnes des deux premiers atlas de l’Ontario, en tant que coordonnateur régional. Je serai heureux de prendre part à cette incroyable entreprise de science citoyenne qui suscitera d’importantes études de l’état de santé de l’avifaune et de l’environnement sur notre continent. Si je devais désigner une espèce d’oiseau préférée en Ontario, je pense que ce serait le Piranga écarlate. J’ai toujours eu un faible pour les jolis oiseaux, et quoi de plus joli qu’un piranga?

Glenn Coady – Je m’adonne à l’observation d’oiseaux depuis 52 ans, après avoir assisté à une impressionnante arrivée massive de passereaux dans un ravin de Toronto quand j’avais sept ans. J’ai atlassé pendant la première campagne dans tout le sud de l’Ontario. J’ai également consacré beaucoup de temps au deuxième atlas en tant que coordonnateur pour la Région de Toronto, j’ai eu la chance de passer plus de 6300 heures à récolter des données dans toutes les régions de l’Atlas, et j’ai fini par fournir des preuves de nidification de 274 espèces dans l’ensemble de la province. Ce que j’aime le plus de l’observation d’oiseaux, c’est qu’on peut la pratiquer n’importe où, seul ou avec d’autres, et que n’importe qui peut apporter une contribution quel que soit son niveau d’habileté. Mon espèce favorite est le Harfang des neiges et, sans surprise, mon habitat préféré est la toundra. Je trépigne d’impatience à la perspective de rechercher de nouvelles espèces nicheuses dans la Région de Durham, le Grand Toronto et le reste de la province à compter de l’an prochain.

Région 47 - Wellington

Marlene Paibomesai – C’est ma mère qui m’a initiée à l’observation des oiseaux à un très jeune âge. Elle a toujours eu une passion pour la faune aviaire, tout comme mon grand-père, et en grandissant, j’ai également assumé cette passion. En 2016, j’ai subi une commotion cérébrale en jouant au hockey. Essayant de trouver la paix, je me suis tournée vers les oiseaux et leur observation pour passer du temps à l’extérieur. Depuis, la faune ailée fait partie intégrante de ma vie. Ce que j’aime le plus dans l’observation des oiseaux, c’est la possibilité d’entrer en relation avec la nature et de sortir pour explorer de nouveaux endroits. Mon espèce préférée est le Bruant à gorge blanche, dont le chant dans la gamme mineure me fait toujours sourire. J’ai hâte de voir quelles seront les différences entre les 2e et 3e Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario. Et je suis également toujours impressionnée par les contributions des citoyens scientifiques dans le domaine de l’ornithologie.

Dan MacNeal – Je m’intéresse aux oiseaux et au plein air depuis mon plus lointain souvenir. Enfant, je pense que ça a commencé quand j’essayais d’identifier les visiteurs aux mangeoires de mes grands-parents en m’aidant de leur vieux guide de terrain. C’est seulement quand j’ai commencé à utiliser eBird, il y a environ dix ans, que j’ai vraiment commencé à pratiquer le loisir ornithologique sérieusement et à explorer ma région. Je travaille dans le comté de Dufferin et je vis dans le comté de Wellington, de sorte que j’ai passé la majorité de mon temps d’observation dans ces régions. Il y a quelques années, j’ai joint l’équipe des réviseurs d’eBird pour l’Ontario, et je révise maintenant les mentions provenant de ces deux comtés. Parmi mes lieux d’observation préférés, il y a le marais Luther et la région de Mansfield Mulmur. Ce sera ma première campagne d’atlas; j’ai très hâte de mieux connaître les espèces de ma région et d’explorer de nouveaux endroits.

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