COVID-19: L’équipe de l’Atlas rappelle à tous les atlasseurs de se tenir au courant de la situation relative à la COVID-19 en Ontario. Veuillez vous conformer à toutes les directives et restrictions de santé publique et vérifier fréquemment les mises à jour. Vous trouverez de l’information à jour sur la situation et les directives de santé publique au site Web du gouvernement de l’Ontario. Suivez les liens qui s’y trouvent pour connaître la situation sanitaire dans la province.

Bonjour,

En 2022 et par la suite, si les restrictions et protocoles relatifs à la COVID-19 le permettent, nous mettrons tout en oeuvre pour faire revenir les atlasseurs dans le nord de l’Ontario, en particulier dans les parties éloignées. Comme il n’y a pas eu de collecte de données dans cette région en 2021, nous avons du rattrapage à faire.

Une de nos principales priorités est de répéter le travail effectué durant la campagne du 2e atlas, de 2001 à 2005, en couvrant les mêmes parcelles et même un grand nombre des mêmes points d’écoute. Cela impliquera principalement des équipes de quatre personnes qui sillonneront les cours d’eau du Nord en canot, en particulier ceux qui baignent les basses terres de la baie d’Hudson. Nous travaillons pour éviter que les participants aient à payer le coût de ces déplacements.

La carte et le tableau ci-dessous présentent neuf des voyages que nous espérons organiser en 2022 et les années suivantes. Une liste plus complète sera disponible sur le site Web du 3e atlas plus tard cet automne. Tous les blocs de 100 kilomètres carrés dans le nord de l’Ontario doivent être couverts de manière adéquate d’ici la fin de 2025.

Pour les neuf voyages indiqués ici, au moins deux membres de chaque équipe de quatre personnes doivent être des ornithologues experts capables d’effectuer des points d’écoute dans les régions reculées du nord de l’Ontario. Les quatre personnes doivent également être des campeurs et des canoéistes expérimentés pouvant oeuvrer en toute sécurité dans des conditions de nature sauvage. La durée des voyages varie de 10 à 17 jours sur le(s) cours d’eau, sans compter le temps nécessaire pour se rendre dans le Nord et en revenir. Les voyages se dérouleront entre la mi-juin et le début de juillet, au plus fort de l’activité de nidification des oiseaux.

Si vous souhaitez participer à l’un de ces voyages pour le 3e atlas – ou si vous avez en tête d’autres voyages d’atlassage en région éloignée – vous pouvez visiter notre site Web et remplir le formulaire de proposition de voyage d’atlassage dans une région éloignée du Nord sur lequel vous fournirez l’information nécessaire. Nous communiquerons avec vous dans le but d’organiser le plus grand nombre possible de voyages en 2022 et au-delà. Nous publierons bientôt en ligne un manuel d’atlassage dans le nord de l’Ontario pour vous donner une idée plus complète de ce qu’implique le programme.

Ces voyages offrent une occasion rare d’explorer l’incroyable nature sauvage de l’Ontario et de contribuer à sa préservation. Nous espérons que les personnes possédant les compétences requises se joindront à nous pour vivre une expérience extraordinaire et apporter une précieuse contribution à l’Atlas.

Voyages en canot dans les régions éloignées du Nord

La carte et le tableau qui suivent présentent neuf voyages suggérés. Si cela vous intéresse, remplissez le formulaire de proposition de voyage le plus tôt possible.

Webinaire « Sappy Hour », le 23 novembre 2021 : atlassage dans les régions éloignées du Nord

Marquez votre calendrier dès maintenant. Pour vous aider à vous mettre dans l’ambiance de l’aventure nordique, nous consacrerons le webinaire Sappy Hour du 23 novembre à l’atlassage dans les régions éloignées du Nord. Notre invité spécial, Michael Runtz, présentera un exposé de 20 minutes sur son voyage d’atlas sur la rivière Muketei, dans les basses terres de la baie d’Hudson, pendant la campagne du 2e atlas, tandis que Mike Cadman, Mike Burrell et Adam Timpf fourniront des informations générales et répondront aux questions sur nos projets d’atlas dans le Nord. Emily Rondel agira comme modératrice et Kaelyn veillera au bon déroulement de la diffusion.

Le webinaire aura lieu sur Zoom (vous pouvez vous inscrire ici) et sera également diffusé sur Facebook Live (www.facebook.com/ONBreedingBirdAtlas/live). Il sera enregistré à l’intention des personnes qui ne pourront pas y assister sur Facebook ou Zoom et l’enregistrement sera accessible sur notre chaîne YouTube.

Des corvées bientôt!

Nous sommes ravis d’annoncer que les plans sont en cours pour nos premières corvées dans le cadre de la campagne du 3e atlas, sous réserve des mesures de sécurité et restrictions imposées eu égard à la COVID-19. Les corvées sont des activités amusantes et productives qui ont pour but de combler les lacunes dans la couverture de l’Atlas. Les deux activités auront lieu dans de magnifiques parcs provinciaux du Bouclier canadien en juin 2022, dans des zones riches en parulines, grives et autres espèces du «centre» de l’Ontario. À chaque endroit, cinq sites de camping (maximum de 6 personnes par site) ont été réservés aux atlasseurs, sans frais. L’alimentation électrique sera offerte à au moins certains des sites.

La première corvée se déroulera dans le parc provincial Grundy Lake, au nord de Parry Sound, du vendredi 10 juin au mercredi 15 juin 2022. La deuxième aura lieu dans le parc provincial Mikisew, près de South River, du vendredi 17 juin au mercredi 22 juin 2022. Dans les deux cas, vous pouvez participer pendant les cinq jours ou moins longtemps. Notre objectif est d’assurer une couverture adéquate pour le plus grand nombre de parcelles d’atlas possible à l’intérieur et autour de chaque parc.

Si vous souhaitez participer à l’une ou l’autre de ces corvées, veuillez envoyer un courriel à Kaelyn à l’adresse atlas@birdsontario.org, en indiquant le lieu et les dates qui vous conviennent, le nombre de personnes qui vous accompagnent et si vous pouvez ou non réaliser des points d’écoute. N’entrez pas en contact avec les responsables des parcs au sujet des corvées, car toutes les dispositions sont prises par le bureau de l’Atlas.

Nous espérons que vous pourrez être des nôtres! Merci à Parcs Ontario de rendre ces occasions possibles.

Atlasseurs fervents de nature sauvage recherchés pour le parc provincial Algonquin

C’est tout un défi de passer plus de 20 heures à faire des observations et à réaliser plus de 25 points d’écoute au coeur de la période de nidification (du 24 mai au 5 juillet) dans les nombreuses parcelles d’atlas du parc provincial Algonquin. Mais pour les atlasseurs expérimentés qui sont de fervents amateurs de canot-camping ou randonneurs, cette région offre des paysages magnifiques et d’excellentes conditions d’observation.

Nous souhaitons recruter des campeurs expérimentés pour participer à la campagne d’atlas dans des parcelles de l’arrière-pays du parc Algonquin où, jusqu’à présent, nous n’avons enregistré que peu d’heures (moins de 10 heures) pendant la période de pointe de la saison de nidification. Vous aimeriez faire une expédition dans l’arrière-pays où passer au moins 20 heures d’atlassage dans des parcelles négligées, ou encore effectuer au moins 25 points d’écoute à l’oreille ou avec enregistreur dans des parcelles qui ont besoin d’une meilleure couverture? Faites-nous signe!

Si votre projet d’excursion en canot ou en randonnée est approuvé par les coordonnateurs de la région 27 et le personnel du parc provincial Algonquin, vos permis de camping dans l’arrière-pays vous seront attribués sans frais. Pour soumettre un projet d’excursion aux coordonnateurs, remplissez le formulaire de proposition de voyage. Vous devez être prêt.e à indiquer le nombre d’heures d’atlassage que vous prévoyez de fournir et le nombre de points d’écoute que vous prévoyez d’effectuer à l’oreille ou avec un enregistreur, s’il y a lieu, dans chaque parcelle que vous envisagez de visiter pendant la période de pointe de la saison de nidification.

Observation de hiboux en novembre

Si vous consultez les tableaux des dates sûres, vous constaterez qu’il est possible de signaler des preuves de nidification pour le Petit-duc maculé en novembre et décembre et pour le Grand-duc d’Amérique en décembre dans le sud de l’Ontario. Ces deux espèces vocalisent beaucoup en ce temps de l’année, où les mâles annoncent leur primauté sur les territoires et recherchent des partenaires. Bien que novembre soit dans la période comprise entre le début de la nidification et la dernière migration en ce qui touche le Grand-duc d’Amérique (certains individus commençant à manifester des comportements de nidification et d’autres se dispersant encore), l’indice de nidification S (nidification possible) ou T (nidification probable) peut être utilisé pour les individus qui vocalisent. Donc, les cris des Petits-ducs maculés et des Grands-ducs d’Amérique en novembre et décembre peuvent être considérés comme des preuves de nidification aux fins de l’Atlas. En novembre, aucun code d’indice de nidification ne doit être utilisé pour les Grands-ducs d’Amérique qui ne vocalisent pas.

Récit d’une atlasseuse

À l’aventure dans le parc provincial Wabakimi pendant l’été 2021 – Mhairi McFarlane

Après avoir commencé à faire l’apprentissage du canotage le jour de la fête du Canada en 2020 (jour on ne peut plus approprié), la prochaine étape évidente était de se lancer dans un voyage de 18 jours et de 300 km dans la nature sauvage en 2021. Bien que cela puisse sembler fou, mais nous étions mieux préparés qu’on pourrait le croire : nous avons eu le privilège de faire de nombreuses randonnées en pleine nature dans différentes parties du monde, et nous avons suivi deux cours de formation en canot en eaux vives et un cours de sauvetage en rivière. Il nous semblait évident que c’était une belle occasion de contribuer à la campagne du 3e atlas. Compte tenu des nombreuses incertitudes entourant la situation eu égard à la COVID-19, il était peu probable qu’il y ait des voyages organisés vers le nord en 2021. Indépendamment de cela, nous avons décidé d’aller nourrir les moustiques par nos propres moyens et fait en sorte que notre séjour dans le Nord coïncide avec la période de nidification des oiseaux. Après deux jours de conduite automobile, nous sommes arrivés à Armstrong, où un pourvoyeur nous a déposés sur le bord de la route à l’extrémité sud du lac Caribou le 21 juin 2021. C’était le début d’une aventure de 300 km qui nous a menés jusqu’au lac Miminiska – après avoir traversé le parc provincial Wabakimi et descendu les rivières Misehkow et Albany – où notre pourvoyeur nous a récupérés par hydravion le 8 juillet. Nous avions emprunté deux enregistreurs sonores autonomes et un enregistreur portatif et, avant notre départ, j’avais suivi une excellente formation par Zoom donnée par Rich Russell, biologiste de la faune au Service canadien de la faune.

Sur le bord de la route du lac Caribou, le 21 juin 2021, nous étions fins prêts pour la grande aventure de 18 jours sur 300 km. ©Mhairi McFarlane

Avec l’application mobile Gaia GPS, j’ai téléchargé l’information sur les parcelles d’atlas que nous devions traverser et tenté de récolter des observations dans le plus grand nombre possible. Nous avons rencontré des conditions plutôt difficiles, dont des vents de face pendant la première semaine, ce qui nous a fait perdre du temps, et nous avons dû faire des portages plutôt épiques, de sorte que nous avons eu beaucoup moins de temps et d’énergie que je l’avais espéré pour recueillir des données. Il s’avère que le fait de rentrer au camp entre 18 et 21 h n’incite pas à se lever tôt le lendemain, et je n’ai donc réussi à effectuer que deux points d’écoute avec mes propres oreilles! Nous avons tout de même réussi à utiliser un des enregistreurs sonores automatiques ou les deux lors de 13 nuits, pour un total de 19 séances d’enregistrement. Si l’on ajoute environ 135 listes d’observations faites de jour soumises à eBird et transférées dans l’Atlas, nous étions contents de pouvoir ajouter des données pour un certain nombre de parcelles passablement éloignées.

La carte de gauche montre à très petite échelle notre parcours en canot, au nord du lac Nipigon, et celle de droite, une vue plus détaillée des parcelles d’atlas que nous avons traversées.

Parmi les espèces qui ont dominé le paysage sonore tout au long du voyage, mentionnons la Paruline des ruisseaux et le Bruant à gorge blanche, tandis que la Paruline obscure nous a fait dresser les oreilles le long des berges arbustives de la rivière Misehkow en particulier. C’était une nouvelle expérience pour moi d’être bombardée en piqué par des Grands Chevaliers, et ce malgré tous nos efforts pour ne pas déranger les nombreux couples que nous avons rencontrés. De plus, la rivière Misehkow et ses abords se sont révélés être une véritable usine de Garrots à oeil d’or, ainsi qu’à l’occasion de Canards colverts et noirs. Nous avons également observé deux Cygnes trompettes (une nidification probable et une confirmée). Le tout dernier matin de notre voyage, sur le lac Miminiska, quelle ne fut pas notre surprise de voir une bande de 14 Pélicans d’Amérique! En cours de route, nous avons croisé de nombreux groupes de Mésanges à tête brune et fait plusieurs agréables rencontres avec des Mésangeais du Canada accompagnés de leurs jeunes.

Je suis toujours impressionnée de voir des oiseaux de rivage perchés à des arbres! Voici un des nombreux Grands Chevaliers territoriaux que nous avons rencontré, le 6 juillet 2021, le long de la rivière Albany. ©Mhairi McFarlane

Et, bien sûr, les oiseaux n’étaient pas les seuls animaux dont nous avons fait la rencontre : nous avons presque perdu le compte du nombre d’Ours noirs et d’Orignaux que nous avons vus, mais nous avons été particulièrement heureux d’observer des Caribous des bois à deux reprises. Dans les deux cas, il s’agissait de groupes d’adultes en train de nager avec leur progéniture, que nous avons aperçus de très loin.

En ce qui concerne le matériel, nous n’avons jamais regretté d’avoir apporté l’abri NoBugZone d’Eureka. Les insectes piqueurs n’ont pas été aussi enquiquinants qu’ils peuvent l’être, mais ils ont certainement eu leurs moments de rapacité, et cet abri-moustiquaire nous a apporté un répit bien apprécié pendant les repas. Bien que nous utilisions des cartes imprimées pour la navigation, l’application Gaia GPS sur nos téléphones a été très utile pour trouver des itinéraires à petite échelle et pour localiser les parcelles d’atlas. De plus, nous avons utilisé nos téléphones mobiles pour téléverser nos données sur eBird et iNaturalist et prendre des photos; nous avons donc apprécié nos blocs-batteries et notre chargeur solaire BigBlue. Notre canot est un H2O Voyageur 17, d’une longueur de 5 m et d’un poids d’environ 25 kg, fait de fibre d’Innegra, de Kevlar et d’époxy. Malgré les faibles niveaux d’eau et les nombreux coups et éraflures qui en découlent, il s’est très bien comporté en eau plate comme dans les rapides. Il arbore maintenant une multitude de cicatrices, mais aucune réparation n’a été nécessaire!

Nous n’avons vu aucun autre être humain entre les deuxième et seizième jours du voyage, qui a été une véritable incursion dans la nature sauvage. Malgré les difficultés occasionnelles de ce voyage, j’ai hâte de me lancer dans une autre aventure sur les rivières du Nord en 2022, en m’appuyant sur ce que j’ai appris cette année. Et j’espère fournir davantage de données recueillies dans une autre partie du magnifique paysage boréal de l’Ontario. Vous pouvez obtenir d’autres informations techniques sur notre voyage dans la page du forum des Friends of Wabakimi (les amis du parc provincial Wabakimi) : https://www.wabakimi.org/trip-report-forum.html (faites une recherche [Ctrl-F] en tapant «Little Caribou to Miminiska, June/July 2021»).

Si vous avez fait une découverte intéressante, ou si vous avez un court récit amusant lié à vos activités de collecte de données de l’Atlas et vous aimeriez le partager avec nous, envoyez-nous un courriel à atlas@birdsontario.org

Voilà, c’est tout, les amis.

– l’équipe de l’Atlas-3